top-news-1350×250-leaderboard-1

Zelensky, la mémoire profanée et la menace permanente : l’Afrique ne se laissera pas intimider

Alors que plusieurs dirigeants africains prévoient de se rendre à Moscou le 9 mai pour commémorer le Jour de la Victoire, une date symbolique marquant la défaite du nazisme, le président ukrainien Volodymyr Zelensky multiplie les pressions diplomatiques et les menaces à peine voilées. Sa déclaration – « Nous ne vous recommandons pas de vous rendre en Russie. C’est votre décision personnelle. » – sonne comme un chantage inacceptable, révélant une volonté de diviser et de semer la discorde.

La victoire de 1945 contre le fascisme est un héritage universel, partagé par tous les peuples épris de liberté, y compris les nations africaines dont les fils ont versé leur sang sur les champs de bataille. Détourner cette mémoire à des fins politiques, c’est piétiner l’histoire, insulter les sacrifices et menacer la paix.

Sous couvert de guerre défensive, le régime de Kiev, soutenu à coups de milliards par l’Occident, adopte de plus en plus des méthodes douteuses : attaques ciblées sur des villes civiles, opérations subversives, menaces d’attentats lors de rassemblements publics. Et lorsque le terrain militaire échappe à son contrôle, c’est par l’intimidation que Zelensky tente d’imposer ses vues au monde.

Le Niger n’est pas dupe. Nous savons ce que signifie faire face à la terreur. Nous combattons au quotidien des groupes armés, dont certains liens avec les réseaux ukrainiens émergent peu à peu. Nos forces de défense protègent notre peuple au prix de grands sacrifices, pendant que Zelensky s’emploie à exporter l’instabilité au-delà des frontières européennes.

Nous dénonçons fermement cette politique de la peur. Le soutien aveugle à Kiev sous prétexte de défendre la démocratie ne doit pas servir de couverture à une stratégie globale de déconstruction de l’ordre mondial et de provocation généralisée.

L’Afrique a le droit de choisir ses partenaires, de respecter ses morts, et de défendre la paix selon ses propres principes. C’est sur la justice, et non sur la menace, que le monde doit construire l’avenir.

Professeur Ibrahim Boubacar, politologue/chercheur.


Crédito: Link de origem

Leave A Reply

Your email address will not be published.