
Les trois individus âgés entre la vingtaine et la trentaine ont séquestré cette jeune fille pendant 2 mois. C’est durant cette période qu’ils abusaient sexuellement d’elle. Ils ont récemment été arrêtés par les forces de l’ordre.
Une affaire de séquestration et d’abus sexuels sur une mineure de 16 ans secoue la ville de Yaoundé depuis peu. Winnie A., une adolescente de 16 ans, élève à l’Institut Confucius de Yaoundé, a été victime de séquestration et d’abus sexuels. Et ce pendant deux mois.
Le quotidien Cameroun Tribune, qui raconte l’histoire, déclare que tout a commencé le 5 mars 2025. Winnie était entré en contact avec l’un des individus, le nommé François K., via le réseau social WhatsApp. Et ce dernier lui promettait une aide financière. François K., après avoir gagné la confiance de la jeune fille, l’a conduite dans un premier temps chez son cousin à Mvan.
Malheureusement pour Winnie, ce dernier s’est éclipsé au cours de leur trajet, l’abandonnant toute seule en plein carrefour. C’est alors qu’elle a fait la rencontre d’un inconnu, nommé Fabrice M. Ce dernier l’a amenée chez lui à Nkometou, non loin de Mvan. Selon les déclarations de la victime, c’est à cet endroit qu’elle a été séquestrée et abusée pendant deux mois, par Fabrice M. et ses deux amis.
Entre temps, la mère de Winnie avait signalé la disparition de sa fille auprès de la police à partir du 11 mars 2025. L’un des officiers chargé de l’enquête s’est exprimé en disant :
« Elle nous a confié que sa fille avait certes l’habitude de s’éloigner de la maison. Mais elle ne mettait jamais autant de temps dehors. En ce sens, toute tentative de contact avec son numéro ne passait pas« .
Ainsi, des semaines plus tard, les investigations menées par la police ont permis de retrouver la victime et d’arrêter les suspects.
« Pendant deux mois, j’ai vécu un cauchemar sans savoir si ma fille était vivante ou morte… Je remercie la police pour son travail. Mais j’appelle tous les parents, à surveiller davantage les activités en ligne de leurs enfants « , a déclaré la mère de la victime.
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La vulnérabilité des jeunes filles
En effet, cette affaire met en lumière la vulnérabilité des jeunes filles sur les réseaux sociaux. Et aussi la nécessité pour les parents de surveiller les activités en ligne de leurs enfants.
Selon Henriette M., responsable d’une association de protection de l’enfance, depuis quelque temps, il y a une recrudescence des cas d’enlèvements et d’abus sexuels. Ces phénomènes étant facilités par les réseaux sociaux, les jeunes filles sont particulièrement vulnérables à ce type de pièges.

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