Pour vol avec une arme cachée B.N.J.D a été condamné le 11 juin dernier par le Tribunal pour enfants de Port-Gentil, à cinq ans de prison pour vol avec une arme cachée. Une condamnation couverte par le sursis dont a bénéficié l’accusé lors de son procès en session criminelle non publique.
B.N.J.D né le 3 juillet 2007 à Port-Gentil, gabonais non scolarisé, célibataire et sans emploi a été condamné à cinq ans de réclusion criminelle pour vol avec une arme cachée. Les faits se sont déroulés un mercredi 22 janvier dernier vers 18 heures, à la hauteur du Lycée Joseph Ambouroué Avaro de Port-Gentil. Sieur Guy Yvan B rentrait des cours en compagnie de son pote de classe un certain O.K et de deux autres demoiselles.
C’est ainsi qu’ils se sont rendus compte que deux personnes aux allures inquiétantes s’approcher vers eux, dont B.N.J.D qui n’avait point hésité à leurs réclamer la modique somme de 5 000 FCFA. Frustré dans son intérieur propre, le bourreau va frauduleusement s’emparer de la chaînette de sa victime plantée au cou du jeune garçon. Pris de panique Guy Yvan B va proposer aux demoiselles à leur côté de se tirer rapidement afin d’éviter le pire.
Entre-temps l’un des agresseurs au même moment a essayé de s’en prendre à un des écoliers. Soudainement un coup de poing provenait s’imposait dans la rixe et voyant que c’était celui d’un agent des forces de l’ordre, O.K s’est aussi précipité à relaté toute l’histoire à l’OPJ et ensembles ils ont entrepris de placer un guet-apens. Dans ce filet tendu par les deux hommes c’est seul B.N.J.D qui avait été pris dans les mailles des enquêteurs. Conduit au poste de Police il avait été découvert en possession d’une paire de ciseaux et d’un couteau qu’il avait dissimulé dans son pantalon.
Lors de son audition, le mis en cause a confirmé les faits qui lui sont reprochés, précisant qu’il avait arraché une chaînette du cou de sa victime à proximité du lycée d’État de Port-Gentil avant de prendre la fuite en direction de la foire municipale. Cependant, selon les procès-verbaux versés au dossier, il a également expliqué avoir été animé par un sentiment de compassion, ce qui l’a conduit à revenir sur ses pas dans l’intention de restituer le bien volé, sans se douter qu’un dispositif avait été mis en place pour l’intercepter.
Convoqué devant un magistrat instructeur spécialisé dans les affaires concernant les mineurs, il n’a pas nié les accusations portées contre lui. Cette attitude lui a valu un mandat de dépôt pour vol avec arme dissimulée, un crime clairement établi conformément aux articles 168 du Code de l’enfant ainsi que 292 et 295 du Code pénal.
Le Tribunal, statuant en chambre du conseil en matière criminelle à huis clos et prenant en compte que l’accusé a agi avec discernement, l’a déclaré coupable du crime de vol avec arme cachée. En conséquence, il a été condamné à une peine d’emprisonnement de cinq ans, assortie d’un sursis. Bien que ce jeune homme soit actuellement libre, un suivi psychologique strict lui a été prescrit. Il sera placé sous la supervision d’une assistante clinicienne afin de faciliter sa réinsertion sociale dans les meilleures conditions possibles.
Jean-Jacques Rovaria Djodji

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