top-news-1350×250-leaderboard-1

Veuvage : Il veut chasser sa belle-mère à cause du « lavage »

Après le décès de son père en février 2024, un jeune homme de 29 ans insiste pour accomplir le rite de « lavage » sur la seconde épouse de ce dernier, une pratique que la veuve, âgée de 33 ans, rejette catégoriquement. Son refus la conduira jusqu’au commissariat.

L’histoire de Valentin et Yvonne est rapportée dans l’édition du Cameroon Tribune de ce 11 avril 2025. Selon le quotidien public, les faits se déroulent à Bojongo, un quartier de la ville de Douala. Le conflit oppose Valentin, 29 ans, à Yvonne, 33 ans, sa belle-mère, depuis février 2024, date du décès du chef de famille. Elle a été la seconde épouse de son défunt père, Jean-Jacques.

À l’origine de cette querelle, Yvonne refuse de se soumettre au rite traditionnel de « lavage », une pratique du veuvage dans certaines parties du pays. En clair, ce rituel consiste à ce que la veuve soit prise pour épouse par un parent du défunt, impliquant également des rapports intimes. Mais pour Valentin, menuisier de profession, les choses ne se passent pas comme prévu. Il se heurte à un refus catégorique de la part de sa belle-mère. Convaincre une femme n’est décidément pas aussi simple que manier une scie…

Valentin estime avoir trop patienté

Après plus d’un an de tentatives infructueuses, Valentin estime avoir trop patienté. En avril 2025, il décide alors de porter l’affaire devant les autorités. Dans sa plainte déposée au commissariat central n°3 de Douala, à Bonassama, il accuse Yvonne de « non-respect du testament oral du défunt ».

Il convient de préciser qu’il s’agirait d’un testament uniquement verbal. Aucun document écrit ne vient l’attester. Toutefois, les deux parties reconnaissent qu’avant sa mort, Jean-Jacques aurait volontairement demandé à son fils de faire les rites de lavage à sa veuve. Une requête que Yvonne a immédiatement rejetée. D’après Cameroon Tribune, les paroles exactes auraient été : « Tu as 33 ans, il en a 28. Il n’a pas de femme. Si je ne suis plus là, chasse sa copine Esther et prends-le comme époux. » Ce à quoi Yvonne aurait répondu, avec fermeté : « Tout sauf ça ! »

Adamaoua : La lutte contre les mutilations génitales des jeunes filles s’intensifie.

La première épouse de Jean-Jacques, mère de Valentin, confirme également cette version. Elle affirme que son défunt mari lui avait exprimé cette volonté. Mais là encore, aucune preuve écrite, ni témoin à l’appui.

Yvonne, de son côté, ne fléchit pas. Elle campe sur sa position et refuse tout compromis. Par ailleurs, Valentin lui demande de libérer la maison de son père. Pour l’heure, l’affaire a été transmise au tribunal. Affaire à suivre…

– Pub –

Pages jaunes


Crédito: Link de origem

Leave A Reply

Your email address will not be published.