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un couple franco-sénégalais victime d’une somme

Après 23 ans en France, S. Diop et V. Marcio avaient décidé de s’installer au Sénégal en achetant une parcelle à la Sicap Assemblée. Mais leur rêve a été brisé par une escroquerie immobilière impliquant A. B. Mbengue, un promoteur.

D’après Les Échos, le couple a été mis en contact avec A. B. Mbengue, qui leur a proposé un terrain à 65 millions FCFA, affirmant l’avoir acquis en 2008. Confiants, les acheteurs ont versé un premier acompte de 30 millions lors d’une rencontre au service des Domaines. Mais rapidement, Mbengue leur a réclamé plusieurs avances supplémentaires, sous prétexte de difficultés financières.

Convaincus que tout était en règle, S. Diop et son épouse ont finalisé le paiement et reçu un titre de propriété à hauteur. Ledit terrain leur aurait couté la somme de 65 millions de francs CFA. Pourtant, un détail troublant aurait dû les alerter : l’acte mentionnait une acquisition en 1988, alors que Mbengue soutenait l’avoir acheté en 2008.

Toutefois, après des retards administratifs le couple a découvert l’arnaque. Ainsi, il a contacté la Direction de la surveillance, du contrôle et de l’occupation des sols (Dscos) pour en avoir le cœur net. Le mari, S. Diop, a porté plainte en apprenant qu’un autre individu revendiquait la propriété du terrain. Il s’agit de S. C. Bâ, qui a comparu lors du procès et affirmé être le véritable propriétaire. « Je l’ai acquis auprès de M. N. Hanne via sa femme et sa belle-mère. Mais en régularisant la situation, j’ai découvert que le terrain appartenait à l’État. J’ai cependant obtenu un bail numéro 192 », a-t-il expliqué au tribunal.

Accusé « d’escroquerie », A. B. Mbengue a rejeté toute responsabilité. Il a affirmé «  ne pas être à l’origine de la date figurant sur l’acte de propriété, précisant que le document a été établi par le président de la coopérative ». Il a soutenu également que « les services des Domaines n’ont jamais signalé une quelconque annulation de la procédure aux plaignants. »

Face aux revendications opposées des différentes parties, le tribunal a décidé de renvoyer l’affaire au 17 avril pour permettre la présentation de nouveaux documents, souligne le journal.

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