Tensions politiques : Le véhicule de Célestin Djamen vandalisé

À quelques mois de la présidentielle, le climat politique camerounais se durcit. Dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2025, le véhicule de l’opposant Célestin Djamen a été vandalisé devant le siège de son parti à Douala.

Selon un proche de Célestin Djamen, les faits se sont déroulés entre 21h et 2h du matin au quartier Deïdo à Douala. Pour lui, l’acte semble volontaire et ciblé contre le président de l’Alliance Patriotique et Républicaine (APAR). « Seule la voiture de Djamen a été détruite », a-t-il déclaré. Les vitres avant et arrière ont été brisées, laissant l’habitacle à découvert. Pour ce dernier, ce n’est pas un simple acte de vandalisme. Surtout que plusieurs autres voitures étaient stationnées au même endroit. Aucune d’entre elles n’a été touchée. Ce détail alimente fortement la thèse d’un acte ciblé et non d’un simple vandalisme.

Présidentielle 2025 : vers un climat politique froid

Pour ce proche, il s’agit d’une tentative claire d’intimidation. Les prises de position de l’ancien cadre du MRC ne plaisent pas à tous. Surtout à l’approche du scrutin présidentiel d’octobre 2025. L’homme politique s’est imposé comme une voix critique du régime actuel. De plus, sa rupture avec le MRC et la création de son parti ont renforcé sa posture d’opposant indépendant.

Climat de tensions grandissantes

Il faut rappeler que Célestin Djamen, candidat déclaré à la présidentielle prochaine, subit depuis plusieurs mois des pressions multiples. L’opposant soupçonne « ceux qui digèrent mal son positionnement politique » d’être à la manœuvre. En dénonçant régulièrement les dérives du régime en place depuis 43 ans, Djamen s’est attiré autant d’amis que d’ennemis. Face à cette agression, le commissariat du 9^e arrondissement de Douala a ouvert une enquête pour identifier les auteurs.

Depuis l’annonce de ce vandalisme ciblé, plusieurs Camerounais estiment que cet acte révèle un climat de tensions grandissantes, où la confrontation politique dépasse le cadre des idées. Pour eux, il est clair que la bataille pour l’alternance ne fait que commencer.

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