DIG/ Non Christian Magni n’a pas bénéficié des largesses d’un fournisseur de la Setrag pour l’acquisition d’un véhicule ATV (Quad) !
D’après des informations recueillies auprès des sources au fait du dossier, il s’agit bel et bien d’un achat effectué en 2020 par Christian Magni (lorsqu’il était Directeur général adjoint) auprès d’un fournisseur avec la preuve des factures à l’appui.
Seulement ce type de transactions n’est pas toléré par la Banque mondiale, lorsque vous êtes en partenariat avec elle dans divers projets comme c’est le cas avec la réhabilitation du chemin de fer dont la Setrag a bénéficié des financements de IFC.
Cela peut être assimilé à de la corruption, d’où la sanction sévère de l’institution de Bretton Woods.
« Il s’agit plus d’une erreur de jugement de la part d’un manager, qui au passage n’a jamais commis aucun écart de conduite. Il a admis ce comportement inapproprié en interne.
Il avait reçu une notification écrite et un blâme à l’oral. Ce qu’on peut lui reprocher, c’est de n‘avoir pas réfléchi aux conséquences de son acte.
Il l’a acheté de manière inappropriée sans comprendre les conséquences de son geste. Mais je puis vous assurer que Mr Magni est un homme intègre », a tenu à rassurer un haut cadre bien au fait du dossier.
Compte tenu de la coopération de M. Magni avec la Vice-présidence de l’Intégrité du Groupe de la Banque mondiale, de son admission des faits et de ses actions correctives volontaires, notamment le retour du véhicule au fournisseur de Setrag, la durée de la sanction a été réduite.
Mais pour être libéré totalement de cette sanction de 8 mois, indique la Banque mondiale, Christian Magni devra suivre une formation en éthique des affaires afin de démontrer son engagement envers l’intégrité et l’éthique professionnelle.
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