Riyad, 3 mars 2025 – Dans l’enceinte vibrante de la capitale saoudienne, un événement inédit a marqué les annales de la diaspora nigériane : l’installation du tout premier bureau du Conseil Suprême des Nigériens Résidant à l’Étranger (HCNE) à Riyad. En effet, ce jalon, célébré avec ferveur, s’est dessiné en deux temps forts : des élections historiques le 27 février, suivies d’une inauguration solennelle le lendemain, sous les regards attentifs d’une communauté assoiffée d’unité et d’un avenir partagé.
HCNE : Élections et nouveaux dirigeants
C’est dans une effervescence palpable que les Nigériens de Riyad, loin des rives du fleuve Niger, ont convergé vers les urnes ce 27 février. Leur vote, porté par un souffle collectif, a donné naissance à un bureau de quatorze membres, un éventail de talents et de vocations. À sa tête, M. Lamino Idris, élu président, flanqué de M. Bashir Muhammad en tant que vice-président et de M. Nasser Saleh, désigné secrétaire général. Ces figures, désormais piliers de cette nouvelle instance, incarnent l’élan d’une diaspora résolue à tisser des liens plus étroits, malgré les kilomètres qui la séparent de la terre natale.
Cérémonie d’inauguration solennelle
En plus, le lendemain, le 28 février, une cérémonie empreinte de gravité et d’espoir a scellé cette avancée. Sous les lustres d’une salle parée pour l’occasion, le Chargé d’Affaires a.i. de l’ambassade du Niger à Riyad, M.Seradji Addahi, a présidé les festivités, entouré du Premier Conseiller, de l’Enquêteur et d’une délégation de conseillers et de membres de la Commission des élections. Par ailleurs, dans son allocution, M. Addahi n’a pas mâché ses mots : ce bureau, a-t-il martelé, est une ancre pour les citoyens nigérians, un levier pour surmonter les écueils de l’expatriation et amplifier leur voix au cœur du Royaume. Un message clair, relayé par l’écho distant du ministre des Affaires étrangères, M. Bakari Sangré, dont l’ombre bienveillante plane sur cette initiative, témoignage de l’attention portée par Abuja aux siens, où qu’ils soient.
HCNE : Perspectives et défis pour la diaspora nigériane
Ce premier bureau ne se veut pas une fin en soi, mais un prélude. Déjà, des murmures annoncent l’éclosion prochaine d’autres antennes à travers l’Arabie saoudite, de Djeddah à Dammam, pour enserrer dans un même filet les aspirations des Nigériens éparpillés sous le ciel du désert. Car les défis ne manquent pas : démarches administratives labyrinthiques, quête d’emploi dans un marché exigeant, ou encore préservation d’une identité culturelle face aux vents de l’assimilation. À ces épreuves, le HCNE entend répondre par une écoute affûtée et une action concertée avec l’ambassade, transformant les obstacles en tremplins.
L’élection de ce bureau n’est pas qu’un acte administratif ; elle est une promesse cousue dans le tissu d’une communauté. À Riyad, ville de tours altières et d’ambitions démesurées, les Nigériens ont planté un drapeau vert et blanc, symbole d’une appartenance qui transcende les frontières. Et tandis que le sable du désert murmure sous les pas des expatriés, une certitude se dessine : ce conseil, né dans l’effort et l’espérance, est le premier chapitre d’une épopée plus vaste. Car là où les racines s’entrelacent, même loin du sol natal, elles finissent toujours par percer la pierre pour atteindre la lumière.
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