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Qui pour succéder à Henri Claude Oyima à la tête de la FEG ? –

Henri Claude Oyima, jusque-là président emblématique de la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG), est désormais appelé au gouvernement où il devient le « super ministre » en charge de l’économie, des finances, du budget, de la dette et de la lutte contre la vie chère. Un changement majeur qui laisse vacante la présidence de la FEG. Dès lors, une question brûle les lèvres des acteurs économiques : qui pour lui succéder ? Plusieurs noms circulent, chacun avec ses forces… et ses faiblesses.

Jean Baptiste Bikalou, l’expérience controversée

PDG de Pétrole Gabon, Jean Baptiste Bikalou possède un profil technique et managérial solide. Mais son passage à la tête de la Chambre de commerce reste un échec notoire, malgré un fort soutien politique à l’époque. Ce précédent pourrait peser lourd dans la balance, même si ses chances restent intactes. Il demeure un des poids lourds du bureau actuel de la FEG et une référence nationale en terme de management.

Leod Paul Batolo © FEG

Alain Claude Kouakoua, l’influence discrète

Le patron du groupe ACK, magnat de la logistique, des BTP et du transport, a longtemps évolué dans l’ombre d’Oyima, jouant parfois le rôle de faiseur de rois. Sa puissance financière et son réseau en font un candidat crédible. Mais il devra convaincre au-delà de son cercle d’influence immédiat et démontrer sa capacité à fédérer les autres membres de la FEG.

Léod Paul Batolo, la force minière sous contrainte

Administrateur Directeur Général de la Comilog, Batolo est l’un des dirigeants les plus influents du pays. Toutefois, il n’est pas propriétaire de la société qu’il dirige, et sa dépendance vis-à-vis de son conseil d’administration pourrait constituer un handicap. Le mandat de président de la FEG étant de quatre ans, sa stabilité professionnelle pourrait être remise en question.

Seydou Kane © FEG

Seydou Kane, l’espoir de la nouvelle génération

Entrepreneur à succès dans les BTP, Seydou Kane a récemment intégré le bureau de la FEG. Apprécié pour son ouverture et sa capacité d’écoute, il incarne un renouvellement qui pourrait séduire. Mais sa capacité à rassembler les grands patrons autour d’un projet commun reste à prouver.

Alain Ba Oumar / Gabonactu.com
Alain Ba Oumar © Gabonactu.com

Alain Ba Oumar, le revenant possible

Après deux mandats à la tête de l’ex-CPG (Confédération Patronale Gabonaise), son départ s’était fait dans un climat de tensions. La création de la FEG en avait été une réponse. S’il a su tirer des leçons du passé, Alain Ba Oumar pourrait revenir avec une approche plus apaisée et stratégique.

Jean Bernard Boumah, le doyen respecté

Jean Bernard Boumah © Gabonactu.com

Enfin, il reste Boumah, du groupe CECA Gadis. Figure historique du patronat, il représente l’expérience et la sagesse. Un mandat pourrait lui permettre de conclure sa carrière sur une note honorable. Son réseau étendu et sa pondération en font un profil rassurant pour assurer une transition stable.

Il y a bien d’autres profils dans l’ombre. Ce qui laisse penser que le choix du successeur d’Henri Claude Oyima à la tête de la FEG s’annonce délicat. Entre poids lourds économiques, figures montantes et candidatures de consensus, les membres de la Fédération devront trancher entre continuité, rupture ou transition apaisée. Un scrutin qui dira beaucoup sur l’orientation que souhaite prendre le patronat gabonais dans les années à venir.

Carl Nsitou

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