
Le gouvernement camerounais monte au créneau contre un site nommé « Jedolo », actif dans le pays. Il recrute des jeunes filles pour les exposer à des pratiques immorales orchestrées par des adultes.
Face à ce constat alarmant, Madame le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille tire la sonnette d’alarme. Elle condamne fermement cette pratique, qu’elle qualifie de criminelle et destructrice et appelle à la mobilisation générale. En effet, Marie Thérèse Abena Ondoua a publié le 4 juin dernier un communiqué officiel attirant l’attention de l’opinion publique sur l’existence au Cameroun d’un site internet dénommé Jedolo (cm.jedolo.com). Ce site, selon le ministère, constitue une plateforme à caractère pornographique et de proxénétisme ciblant principalement de très jeunes filles.
D’après les informations relayées, des adolescentes, souvent à peine pubères, y seraient recrutées par des adultes. Ceci à des fins d’exploitation sexuelle. Une situation jugée gravissime par les autorités. Car elle viole de manière flagrante les droits de l’enfant, notamment ceux de la jeune fille. Ces droits sont garantis à la fois par la législation camerounaise et par les engagements internationaux. Tels que le Protocole facultatif à la Convention relative aux Droits de l’Enfant.
Cameroun: l’agresseur sexuel présumé Hervé Bopda placé en détention provisoire
Implication plus soutenue dans l’éducation
Face à cette menace, le ministre a également lancé un appel pressant aux parents. Pour une implication plus soutenue dans l’éducation et l’encadrement de leurs enfants. Particulièrement dans le contexte actuel de surmédiatisation. Sur le plan opérationnel, les services compétents de l’État ont été saisis. Ils ont reçu pour mission de fermer le site « Jedolo », d’identifier ses promoteurs et de les traduire devant la justice. Par ailleurs, les victimes ou toute personne disposant d’informations utiles à l’enquête sont invitées à contacter les numéros suivants : la Ligne Verte 116, le 222 23 25 50 ou le 222 22 61 74.
Le gouvernement compte sur la collaboration citoyenne pour mettre un terme à ce fléau et protéger la jeunesse. Notamment contre les dérives en ligne, les violences sexuelles et la propagation des maladies comme le Vih/Sida.

Crédito: Link de origem