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Polémique autour du décharge d’ordures de Tobor : Des organisations

 Amnesty International Sénégal, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) et la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) ont fait part de leurs préoccupations concernant l’ouverture d’une décharge d’ordures dans le village de Tobor, situé dans la commune de Niamone, dans le département de Bignona.

Dans un communiqué conjoint, ces organisations demandent instamment à l’Etat du Sénégal et aux collectivités territoriales concernées de :
Cesser immédiatement le déversement des ordures dans le site situé dans le quartier de Boutoumole à Tobor ;
Mettre fin à la pratique, nuisible pour l’environnement et la santé humaine, de création des décharges d’ordures près des agglomérations.

Développer des projets de recyclage des ordures pour amoindrir leur impact sur l’environnement et offrir des activités économiques saines aux riverains.
Respecter le droit de réunion pacifique en mettant fin aux arrestations et aux poursuites judiciaires contre les personnes qui manifestent pour demander la fermeture de la décharge.

Par ailleurs, ces organisations rappellent à l’Etat du Sénégal et aux collectivités territoriales que le droit à un environnement sain, le droit à la santé et le droit à la vie sont des droits humains garantis par la Constitution et les traités régionaux et internationaux des droits humains dont l’Etat du Sénégal est partie. L’Etat et les collectivités territoriales ont l’obligation de les protéger.
Cette décharge, selon les habitants qui demandent sa délocalisation, se situerait à environ cent (100) mètres des habitations et d’une école élémentaire. Cette distance est confirmée par un procès-verbal d’huissier établi le 10 février 2025.

En outre, d’après le document, l’ouverture de la décharge n’a pas fait l’objet d’une étude d’impact environnementale impliquant la population et qui permet d’identifier les impacts, sur la nappe phréatique entre autres, et de prévoir des mesures pour les atténuer, telle que prévue par le code de l’environnement ; elle résulterait d’un accord signé entre le maire et les autres parties prenantes.
Ainsi les droits de “l’hommiste” signalent que la rencontre organisée par le gouverneur à Ziguinchor, le jeudi 6 mars 2025, ne peut dispenser les parties de l’obligation de mener une étude d’impact environnementale.

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