Méthodologie
Pour réaliser ce classement, Jeune Afrique a identifié trois grandes dimensions :
- la gouvernance,
- l’influence,
- l’innovation.
Ces dimensions comprennent en tout 25 indicateurs, chacun noté sur 100. Le choix des données récoltées a été fait en fonction de leur pertinence, mais également en fonction de leur disponibilité pour l’ensemble des pays du continent.
La gouvernance est ici entendue dans son acception la plus large, c’est-à-dire aussi bien en matière d’observance des normes démocratiques ou de respect de l’État de droit que dans le sens de l’efficacité des politiques économiques engagées. En ce sens, cette dimension, qui vaut à elle seule 50 % de la note totale, regroupe des données telles que l’évolution du PIB par habitant sur trois ans (2021-2023), les flux d’investissements directs étrangers sur trois ans (2021-2023), l’indice Rule of law index, réalisé par Our World in Data (auquel est appliquée une décote si un coup d’État est intervenu dans le pays au cours des trois dernières années), ou encore l’indice de perception de la corruption (Control of corruption) établi par la Banque mondiale.
L’influence, notion relative et difficile à mesurer de façon quantitative, comprend des indicateurs de nature diplomatique, comme le nombre d’ambassades à l’étranger ou le nombre de ressortissants parmi les forces onusiennes (les Casques bleus), mais aussi des indicateurs de rayonnement culturel ou sportif comme le nombre d’artistes dans le top 20 Afrique de Spotify ou le nombre de fois que le pays a été hôte de la Coupe d’Afrique des nations. Le nombre de touristes accueillis chaque année est également pris en compte.
Enfin, la dimension innovation intègre des indicateurs comme la qualité de l’éducation, telle que définie par l’objectif de développement durable des Nations unies numéro 4 (SDG 4), le nombre de brevets déposés ou encore le montant des levées de fonds des start-up nationales.
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