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Ouverture et rassemblement pour un attelage gouvernemental à la

Monsieur le Président de la République, j’ai lu avec un grand intérêt les différentes propositions formulées par Monsieur Boubacar Camara, qui, selon lui, devraient sous votre magistère, conduire à la transformation de notre cher pays.

Administrateur et gestionnaire hors pair, il a grandement contribué à la transformation structurelle de l’économie et à l’assainissement des finances publiques du Bénin, après avoir loyalement servi son propre pays.

Une compétence aussi avérée, à notre humble avis, mérite d’occuper une position stratégique au sein de l’attelage gouvernemental, en particulier à la tête d’un ministère de l’Économie et des Finances, ou d’une haute institution étatique chargée de concevoir et d’exécuter les grandes orientations économiques nationales.

Monsieur le Président de la République, vous avez érigé la souveraineté financière au rang de pilier fondamental de votre politique de rupture. Dans ce cadre, le secteur bancaire doit jouer un rôle central.

Le système bancaire sénégalais demeure, à ce jour, fortement dominé par des établissements étrangers – qu’ils soient français, maghrébins ou issus de la sous-région. Notre trio local (BNDE, Banque Agricole et BHS) peine encore à rivaliser à armes égales avec ces acteurs bien implantés.

Ainsi, la création d’une Haute Autorité chargée de concevoir et de piloter une stratégie ambitieuse d’émergence de structures financières nationales capables de financer efficacement les projets de l’agenda Sénégal 2050 nous semble incontournable.

À cet effet, l’éminent banquier Abdoul Mbaye nous paraît être l’homme de la situation. L’unanimité qu’il suscite dans la profession, son expérience de plus de quarante années, sa direction de la BHS dès 1981, la création de la CBAO (devenue Attijariwafa Bank), ainsi que de la Banque Sénégalo-Tunisienne (BST), démontrent qu’il est possible de faire émerger des banques sénégalaises robustes et capables de soutenir notre développement.

Dans le prolongement de cette vision, notre pays tarde encore à engager une véritable industrialisation. Celle-ci est pourtant essentielle pour transformer nos vastes ressources agricoles, halieutiques et minières, dynamiser nos exportations de produits finis, et, à terme, inverser durablement le déficit structurel de notre balance des paiements.

Ce processus créerait des milliers d’emplois dans des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre, générateurs de valeur ajoutée et donc de richesse.

L’ingénieux et perspicace Dethié Fall nous semble tout indiqué pour assumer les responsabilités du ministère de l’Industrie.

Monsieur le Président de la République, le peuple vous observe avec espoir. L’attente est grande, la tâche immense. Mais, avec la confiance que vous ont accordée les Sénégalais, le nationalisme éclairé qui vous anime, et votre volonté inébranlable de conduire les réformes profondes, l’espérance est non seulement permise, elle est renforcée.

En vous souhaitant bonne réception de la présente, veuillez agréer, Monsieur le Président de la République et Serviteur des Sénégalais, l’expression de nos salutations les plus distinguées.

Wade Magued
MPCD – Sénégal

 

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