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Niamey : Le Ministre de la Communication au chevet de L’ESSCOM, vers un Niger leader médiatique

Niamey : le Ministre Adji Ali Salatou galvanise l’ESSCOM, phare de l’excellence médiatique nigérienne

Niamey, 10 juin 2025 – Ce mardi, sous le ciel ardent de Niamey, le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Adji Ali Salatou, a franchi les portes de l’École Supérieure des Sciences de la Communication et des Médias (ESSCOM) avec une délégation imposante. En effet, accueilli par une communauté vibrante d’étudiants, d’enseignants et d’administrateurs, cet auguste cortège n’a pas seulement arpenté les couloirs d’une institution ; il a sondé l’âme d’un établissement qui, depuis sa Genèse, façonne les voix et les plumes d’un Niger en quête d’expression et de modernité. Par ailleurs, cette visite, loin d’être une simple formalité, s’inscrit dans une démarche de communion avec les organes rattachés au ministère, visant à scruter leurs rouages, à déceler leurs entraves et à esquisser une vision où l’ESSCOM deviendrait un flambeau régional de l’innovation médiatique.

Une immersion dans un sanctuaire de savoir : l’ESSCOM, pôle d’excellence de la communication 

Dès son arrivée, le Ministre Salatou a été enveloppé par l’effervescence d’une institution qui, depuis sa transformation en ESSCOM, s’est imposée comme un creuset de la formation en communication et en sciences de l’information. Sous la conduite éclairée du Directeur Général, M. Ali Issaka, la délégation a exploré aussi les arcanes de l’école : des bureaux de la direction technique aux salles de formation, en passant par le studio d’enregistrement, la salle informatique – dotée en 2023 d’un équipement moderne grâce à un partenariat italien – et le centre de documentation, gardien des savoirs accumulés. Le nouveau bâtiment R+1, prêt à être réceptionné, et l’amphithéâtre en cours de réhabilitation témoignent également d’un effort constant pour hisser les infrastructures à la hauteur des ambitions de l’école.

Dans une salle de réunion baignée de lumière, Ali Issaka a déroulé une fresque captivante de l’histoire de l’ESSCOM, née des cendres de l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC). Avec un effectif de 445 étudiants pour l’année 2024-2025, dont 58 % de femmes, l’école incarne ainsi une parité remarquable et une vitalité démographique. Formant à deux niveaux – moyen pour les titulaires du BEPC, supérieur pour ceux du baccalauréat et de la licence – l’ESSCOM délivre des diplômes prestigieux : le Diplôme d’Études Professionnelles (DEP), la Licence Professionnelle et le Master Professionnel. Depuis sa création, elle a formé plus de 10 000 cadres, dont les talents irradient aujourd’hui les rédactions, les archives et les services de documentation du Niger, du Tchad, du Gabon, du Cameroun, et même au-delà, jusqu’aux Comores et au Maroc.

Une vision d’avenir pour un secteur en mutation : les défis et les ambitions de l’École Supérieure des Sciences de la Communication et des Médias

Le ministre Salatou, dans une allocution empreinte de gravité et d’espoir, a défini l’objectif de sa visite : « Comprendre le pouls de l’ESSCOM, évaluer ses ressources humaines et aligner son management sur une vision audacieuse. » Les échanges, d’une densité rare, ont permis de dresser un état des lieux sans complaisance. Parmi les écueils identifiés, le faible nombre d’enseignants titulaires – seulement six pour 46 agents – contraint l’école à un recours excessif aux vacataires. Les lenteurs administratives, notamment dans le traitement des dossiers pédagogiques par la Direction Générale du Trésor et les retards de paiement des frais de scolarité, tant par l’Agence Nationale des Bourses (ANAB) que par les étudiants privés, entravent le bon fonctionnement de l’institution. La vétusté du parc automobile et une maîtrise imparfaite du système LMD (Licence-Master-Doctorat) par les acteurs complètent ce tableau des défis.

Pourtant, l’ESSCOM ne se résigne pas à l’immobilisme. Des réformes audacieuses sont en gestation : l’élaboration d’un plan stratégique, le recrutement d’enseignants permanents, l’extension des locaux sur un terrain annexe et l’ouverture de nouvelles filières, telles que le journalisme d’investigation et la vulgarisation scientifique. L’introduction de cours du soir et de formations à distance, ainsi qu’un projet de cycle doctoral en partenariat avec des institutions internationales, témoignent d’une ambition de rayonnement continental. Ces initiatives, saluées par le ministre, s’inscrivent dans une dynamique régionale, où le Niger, avec un taux d’alphabétisation en progression (40 % en 2024) et un secteur médiatique en pleine effervescence, aspire à devenir un pôle d’excellence.

Un hommage à la résilience : l’inclusion au cœur de la formation

Un moment particulièrement poignant a marqué cette visite : l’interview accordée par le ministre à Abdoul Wahab, un étudiant non-voyant dont la détermination a ému l’assistance. « Votre ardeur prouve que la déficience n’est pas une condamnation, mais un défi à surmonter », a déclaré M. Salatou, saluant l’ensemble des intellectuels en situation de handicap. Ce message, résonnant comme un appel à l’inclusion, a trouvé un écho dans la mission de l’ESSCOM, qui, par sa diversité estudiantine, incarne une vision d’une société nigérienne où chaque talent a sa place.

Un appel à l’innovation et à la souveraineté médiatique : l’ESSCOM, fer de lance du Niger numérique

Au terme de cette journée, le ministre a livré une synthèse vibrante : « L’ESSCOM n’est pas seulement une école ; c’est un levier pour la souveraineté informationnelle du Niger. » Dans un pays où les médias, avec plus de 120 radios privées et une trentaine de chaînes de télévision, jouent un rôle crucial dans la formation de l’opinion publique, l’ESSCOM se doit d’être à l’avant-garde. Le ministre a exhorté l’institution à embrasser l’innovation, notamment dans les domaines du numérique et de l’intelligence artificielle, pour répondre aux exigences d’un monde dans lequel l’information circule à la vitesse de la lumière.

Cette visite, au-delà de son caractère opérationnel, a agi comme un catalyseur pour une réflexion plus large sur le rôle des médias dans un Niger en mutation. Avec une population jeune – 51 % ont moins de 15 ans – et un secteur numérique en plein essor, l’ESSCOM a l’opportunité de former une génération de communicateurs capables de raconter l’histoire du Niger avec audace et rigueur.

L’ESSCOM, phare de l’avenir médiatique du Niger

En quittant Niamey, le ministre Salatou a laissé derrière lui un message clair : l’avenir des médias nigériens repose sur l’excellence, l’inclusion et l’innovation, des valeurs que l’ESSCOM, sous la houlette de ses acteurs, est prête à incarner. Ainsi, entre les salles de classe qui forgent les esprits et les studios qui préparent les voix de demain, l’ESSCOM se positionne comme le cœur battant de la communication au Niger, une institution résolument tournée vers un avenir dans lequel l’information sera un pilier de la souveraineté nationale.


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