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Michel Ongoundou Loundah dénonce une « justice instrumentalisée » après le rejet de sa candidature –

Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 28 mars , Michel Ongoundou Loundah, président du parti Réagir, a exprimé sa vive désapprobation suite au rejet de sa candidature à l’élection présidentielle du 12 avril 2025 par la Cour constitutionnelle. Une semaine après cette décision, il a dénoncé une « justice instrumentalisée » et un système électoral qu’il juge biaisé, comparable aux pratiques des régimes Bongo.

Le 21 mars dernier , la Cour constitutionnelle avait confirmé l’invalidation de la candidature de Loundah, rejetant son recours. Selon lui, cette décision repose sur une « opposition abusive » émise non pas par un électeur, comme le stipule l’article 87 du Code électoral, mais par une « structure illégitime » ,une branche dissidente de son propre parti, Réagir.

« Ce n’est pas un individu, mais une personne morale, agissant sans base légale, qui a été entendue », a-t-il déclaré, accusant la Commission nationale d’organisation des élections (CNOCER) et la Cour constitutionnelle de servir les intérêts du pouvoir en place.

Aussi, le président a affirmé que cette exclusion dépasse le cadre juridique, révélant un système verrouillé. « Le rejet de ma candidature n’a pas seulement écarté un homme. Il a révélé un système », a-t-il insisté, comparant les méthodes actuelles aux régimes d’Omar et d’Ali Bongo. Il a également soulevé des questions sur les conditions du scrutin à venir « Comment peut-on parler d’élection libre quand certains candidats bénéficient des moyens de l’État depuis plus d’un an, tandis que d’autres sont éliminés par des procédures biaisées ? »s’interroge t-il

Sans incitation au chaos, ledit président a exhorté les Gabonais, en particulier la jeunesse, à ne pas se résigner. « Engagez-vous ! Résistez à l’injustice ! Refusez la peur et la résignation ! », a-t-il lancé, assurant que « le combat pour la justice continue ».

Bien que son exclusion soit officielle, il a promis de demeurer en lice pour l’Histoire. « Ils peuvent écarter un dossier, mais ils ne peuvent pas effacer une vision », a-t-il conclu, sous les applaudissements de ses partisans.

À la veille du lancement officiel de la campagne électorale ses propos résonnent comme un avertissement la bataille pour la transparence démocratique au Gabon est loin d’être terminée. Loundah a réaffirmé son engagement pour un Gabon digne et plus juste, tout en questionnant la crédibilité du système électoral actuel et la pérennisation du régime Bongo.

Betiness Makosso

Crédito: Link de origem

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