C’est dans l’une des salles de la Maison de la Presse Babacar Touré que journalistes et techniciens se sont réunis ce samedi 12 avril, à l’occasion de l’assemblée générale de la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS), convoquée pour l’élection de son 8e président. En plus d’une forte mobilisation de jeunes journalistes, l’événement a été marqué par la présence d’anciens présidents de la CJRS, de représentants du SYNPICS, ainsi que des acteurs de la société civile, notamment du Forum civil, conduit par Birahim Seck.
Après l’élection des membres du bureau et du comité directeur, le moment phare de la journée a eu lieu : l’élection du nouveau président de la CJRS. Seul candidat en lice, Mamadou Diagne, journaliste à la RTS, a été élu à l’unanimité pour prendre la tête de l’organisation. Il succède ainsi à son collègue Migui Marame Ndiaye.
Lors de sa première prise de parole, le nouveau président a tenu à rendre hommage à ses prédécesseurs et à saluer leur engagement et les acquis réalisés sous leurs mandats. Mamadou Diagne a affirmé que son action s’inscrira « dans la continuité et dans l’innovation », avec pour ambition affichée de contribuer au rayonnement de la presse sénégalaise et à la valorisation de ses acteurs. « Il faut faire en sorte que les journalistes ne rasent plus les murs », a-t-il déclaré tout en réaffirmant sa volonté d’accompagner la jeune génération de reporters.
Le président nouvellement élu a identifié l’amélioration des conditions de travail des journalistes comme priorité majeure. Dans cette optique, il a annoncé plusieurs chantiers : la mise en place d’une mutuelle de santé, la création de coopératives d’habitat et la mobilisation de financements pour renforcer les capacités de la CJRS.
Pour relever ces défis, Mamadou Diagne entend travailler en étroite collaboration avec le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS), dirigé par son collègue de la RTS, Moustapha Cissé.
Parmi les autres axes stratégiques de son mandat, figure également la lutte contre la désinformation, qu’il considère comme un impératif pour redorer l’image de la presse locale et renforcer la crédibilité du métier
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