
Le pays de Donald Trump a récemment suspendu son aide pour la lutte contre le Sida(Vih). Une situation qui suscite de vives inquiétudes depuis lors.
La décision de suspendre l’aide américaine pour la lutte contre le Vih/Sida, et autres maladies a provoqué une onde de choc dans le pays. En effet, c’est le programme Pepfar, pilier de la lutte contre le VIH/Sida, qui assurait des soins gratuits à des milliers de patients, en particulier au Cameroun.
Aujourd’hui, ces bénéficiaires redoutent une rupture de leurs traitements, menaçant des années de progrès dans la lutte contre l’épidémie. C’est dans ce contexte troublé, qu’un message alarmant s’est propagé sur les réseaux sociaux :
« Les médicaments contre le VIH au Cameroun coûteront désormais 10.000 ou 15.000 dollars la dose », Or, ce traitement doit en moyenne être pris deux fois par mois » .
Cependant, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, et le Comité national de lutte contre le Vih a rapidement réagi à cette rumeur sur les réseaux. « C’est faux : ces médicaments resteront gratuits. » Même si la réflexion autour des financements est encore en cours.
Recherche de solutions
Les autorités camerounaises et les ONG locales explorent des pistes de solution, notamment le redéploiement des ressources existantes et la recherche de financements alternatifs. La destruction immédiate des médicaments antirétroviraux périmés dans les dix régions camerounaises constitue une priorité absolue de cette réorganisation sanitaire d’urgence.
Promotion santé 2025 : 500 000 Camerounais ciblés
Cette suspension de l’aide américaine au Cameroun met en lumière la vulnérabilité des systèmes d’aide humanitaire et de santé face aux décisions politiques étrangères. Les autorités camerounaises et les ONG locales doivent repenser en profondeur leur modèle de financement et d’intervention pour garantir la continuité des soins et la résilience du système de santé camerounais.

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