Les représentants du Gabon et de la France ont procédé mardi, à la signature officielle de l’acte de vente de l’ancienne Ambassade de France à Libreville, située sur le front de mer, à côté de l’ancien hôtel Rapontchombo. Cette cérémonie marque une étape importante dans l’histoire de ce bâtiment emblématique qui abritait la Chancellerie de la Représentation diplomatique de la République Française à Libreville, désormais officiellement propriété de la République gabonaise.
L’Ambassadeur de France au Gabon et à Sao Tomé-et-Principe, Fabrice Mauriès, a exprimé ainsi son satisfecit face à cette évolution, soulignant que ce transfert de propriété pourrait ouvrir la voie à de nouvelles formes de coopération entre les deux Nations, notamment dans les domaines culturel et économique.
Et le gouvernement gabonais a de son côté, salué cet acte de « fort et symbolique », qui s’inscrit dans une dynamique de réappropriation des infrastructures et patrimoine de l’État, a-t-on appris.
Avant cette cérémonie officielle, ce site avait déjà servi récemment d’espace de création pour des artistes d’Afrique centrale et d’Europe. Baptisée « Duvangu », signifiant « création » en langue Guisir, parlée principalement par les ressortissants du département de Tsamba Magotsi, à Fougamou, dans la province de la Ngounié (sud).
La résidence artistique « Duvangu » avait pour objectif de célébrer les liens culturels franco-gabonais et offrait au public un accès libre à diverses expositions et événements culturels.
L’ancien bâtiment de l’ambassade de France est composé d’une parcelle de 3 013 m², incluant un parking, un espace vert et des bureaux sur 2 étages totalisant 1 256 m². Cette acquisition ouvre de nouvelles perspectives pour le Gabon, permettant de renforcer son patrimoine immobilier.
Féeodora Madiba et Tryphène Lembah

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