Les militaires aussi peuvent être des présidents contrairement à ce qui se dit ici et là
9 mars 2025
.
Depuis l’indépendance de nombreux pays africains, l’histoire politique du continent a été marquée par l’accession des militaires au pouvoir, souvent à la suite de crises politiques, de corruptions endémiques ou de l’échec des régimes civils à répondre aux attentes des peuples. Pourtant, certains acteurs politiques persistent à affirmer que la place des militaires est uniquement dans les casernes. Nous répondons à cela que l’histoire prouve le contraire : les militaires ont démontré à maintes reprises qu’ils pouvaient non seulement accéder au pouvoir, mais aussi gouverner avec compétence, vision et détermination.
Au Gabon, l’intervention salvatrice de nos vaillants et courageux militaires, menée par le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a permis de libérer le pays d’un pouvoir déchu qui avait perdu la confiance du peuple. Grâce à cette transition, nous avons retrouvé la stabilité, et des réformes majeures ont été engagées dans plusieurs secteurs clés, notamment l’économie, les infrastructures, la santé et l’éducation. Conscients de son engagement et de son leadership, nous avons demandé au Président de la Transition de se porter candidat aux élections présidentielles d’avril 2025, car l’avenir du Gabon a besoin d’un homme capable de poursuivre cette dynamique de changement et de progrès.
Les militaires au pouvoir en Afrique et dans le monde
Loin d’être un cas isolé, l’accession des militaires à la magistrature suprême est une réalité que l’on retrouve dans plusieurs pays africains et même au-delà. En effet, de nombreux militaires ont joué un rôle déterminant dans l’histoire politique de leur pays, soit en renversant des régimes corrompus et impopulaires, soit en instaurant des réformes qui ont marqué durablement le développement de leur nation.
Voici quelques figures emblématiques de militaires devenus présidents en Afrique :
Égypte : Le Général Abdel Fattah al-Sisi a pris le pouvoir après avoir destitué Mohamed Morsi en 2013, avant d’être élu en 2014 et réélu à plusieurs reprises.
Tchad : Le Maréchal Idriss Déby a dirigé le pays pendant trois décennies après son coup d’État de 1990. Son fils, le Général Mahamat Idriss Déby, lui a succédé en 2021 à la tête d’un Conseil militaire.
Rwanda : Le Président Paul Kagame, ancien chef militaire du Front patriotique rwandais, a joué un rôle clé dans la fin du génocide de 1994 avant de devenir chef de l’État en 2000, puis élu démocratiquement.
Nigeria : Le Général Olusegun Obasanjo a dirigé le pays après un coup d’État (1976-1979), puis est revenu au pouvoir par les urnes en 1999. De même, le Général Muhammadu Buhari, arrivé au pouvoir en 1983 par un coup d’État, a été élu démocratiquement en 2015.
Ghana : Le Capitaine Jerry Rawlings, après avoir mené deux coups d’État (1979 et 1981), a instauré un régime stable et démocratique, avant d’être élu président (1992-2001).
Guinée : Le Colonel Mamadi Doumbouya a pris le pouvoir en 2021, mettant fin à un régime contesté.
Burkina Faso : Le Capitaine Thomas Sankara, figure emblématique de l’intégrité et du panafricanisme, est arrivé au pouvoir en 1983. Son successeur, Blaise Compaoré, a dirigé le pays jusqu’en 2014.
Mali : Le Général Amadou Toumani Touré, après avoir dirigé une transition militaire en 1991, a été élu démocratiquement en 2002.
Côte d’Ivoire : Le Général Robert Guéï a brièvement dirigé le pays après un coup d’État en 1999.
République Démocratique du Congo : Le Général-Major Joseph Kabila a assumé la présidence après l’assassinat de son père en 2001 et a été réélu en 2006 et 2011.
Libye : Le Colonel Muammar Kadhafi, après avoir pris le pouvoir en 1969, a dirigé la Libye pendant plus de 40 ans, transformant profondément le pays.
Les militaires : des hommes d’action au service du peuple
Il est évident que les militaires ne sont pas simplement des hommes de guerre, mais aussi des hommes d’État capables de gouverner avec rigueur, discipline et un sens du devoir patriotique. Contrairement à ce que certains voudraient faire croire, un militaire ne perd pas ses capacités de leadership en quittant l’uniforme. Au contraire, son expérience lui confère souvent une meilleure maîtrise des enjeux sécuritaires, stratégiques et économiques, indispensables à la gestion d’un pays.
L’histoire nous enseigne que plusieurs militaires devenus chefs d’État ont su instaurer des réformes structurantes, redonner confiance au peuple et impulser un véritable développement national. Bien sûr, comme dans tout régime, certains ont failli à leur mission, mais cela ne signifie pas que les militaires sont incompétents pour gouverner. L’essentiel est d’avoir une vision claire, un engagement sincère envers le peuple et une capacité à répondre aux défis du pays.
Le cas du Gabon et l’avenir politique
Au Gabon, sous la conduite du Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, nous avons assisté à des réformes majeures :
La renationalisation de certaines ressources stratégiques, notamment dans le secteur pétrolier et forestier, renforçant ainsi la souveraineté économique du pays.
La construction et la rénovation d’infrastructures essentielles, comme les routes, les écoles et les hôpitaux.
La création de milliers de postes budgétaires dans la fonction publique, réduisant ainsi le chômage et offrant des opportunités aux jeunes gabonais.
La réorganisation de l’administration publique pour une meilleure efficacité et transparence.
Ces actions démontrent que la gestion du pays est entre de bonnes mains et que Brice Clotaire Oligui Nguema a su poser les bases d’un Gabon nouveau, plus juste et prospère. C’est pour cela que nous avons demandé qu’il se porte candidat aux élections présidentielles d’avril 2025, afin de poursuivre l’œuvre engagée et garantir un avenir meilleur à notre nation.
Conclusion : le leadership militaire, un atout pour le Gabon
L’idée selon laquelle les militaires doivent rester dans les casernes est dépassée et dénuée de fondement historique. De nombreux pays ont été dirigés par des militaires qui ont su relever les défis de leur époque et impulser un véritable développement national. Au Gabon, après la libération du pays d’un régime contesté, il est légitime que Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a su montrer son attachement au peuple et son efficacité dans la gestion du pays, puisse briguer la présidence et poursuivre son action.
Le Gabon a besoin d’un leader fort, intègre et visionnaire, et l’expérience nous montre que les militaires peuvent être de grands dirigeants. Ce n’est donc pas l’uniforme qui fait un bon président, mais bien sa capacité à gouverner avec justice, engagement et patriotisme.
Armand DT
Crédito: Link de origem