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“Les élections en Afrique ne doivent plus être source de (…) – Gabonews

“Les élections en Afrique ne doivent plus être source de craintes et de tensions” dixit Abdou Abarry

8 avril 2025

Au Gabon, les électeurs sont attendus aux urnes le 12 avril 2025 pour élire un nouveau Président de la République après près de deux ans de transition consécutive au coup d’Etat du 30 août 2023. Des campagnes de sensibilisation et de sessions de renforcement des capacités se multiplient ces derniers temps pour permettre aux différentes parties prenantes de mieux cerner les enjeux de ce scrutin crucial.

C’est dans ce cadre que s’inscrit la « rencontre entre la Médiature, les confessions religieuses et le réseau des femmes médiatrices pour une élection présidentielle inclusive et apaisée » organisée 8 avril 2025 à Libreville. Initiée par le Médiateur de la République, elle a été soutenue par les Nations Unies, représentées à la cérémonie d’ouverture par le Représentant résident par intérim du PNUD, Luc G. Gnonlonfoun, et le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique centrale et Chef de l’UNOCA, Abdou Abarry.

Pour un climat de paix avant, pendant et après la présidentielle

La rencontre a permis d’entretenir les participants sur le cadre légal des élections au Gabon, le déroulement des opérations de vote, les rôles et les responsabilités des acteurs sociaux pour une élection présidentielle apaisée, y compris l’importance de leur statut de messagers de paix et d’apôtres de la non-violence. « L’expérience du Gabon doit prouver que les élections en Afrique ne doivent plus être source de craintes, de doutes, de tensions et encore moins de violences », a souligné le Chef de l’UNOCA dans son discours de circonstance. « Face à ce pessimisme ambiant et persistant, il nous faut redonner espoir aux peuples africains en démontrant que l’élection est une heureuse ponctuation de la vie publique qui ne saurait se résumer à un rituel violent et macabre où l’on attend de compter les victimes ou d’évaluer le fossé creusé entre les filles et les fils d’une même nation », a-t-il ajouté, plaidant pour un climat de paix au Gabon avant, pendant et après la présidentielle.

Renforcer le dialogue avec toutes les parties prenantes au processus électoral

Dans le même esprit, le Représentant résident du PNUD, Luc G. Gnonlonfoun, a rappelé qu’au-delà de « l’appropriation des opérations de vote dans la non-violence », il est crucial de reconnaitre que les élections constituent « une étape importante dans la vie démocratique d’un pays et méritent d’être célébrées dans la joie et la concorde nationale ».

Le Chef de l’UNOCA a encouragé les femmes médiatrices et les représentants des confessions religieuses (chrétiens, musulmans, catholiques et animistes) à œuvrer dans ce sens, notamment en renforçant « la dynamique de dialogue avec toutes les parties prenantes au processus électoral afin de promouvoir l’éducation civique et la création d’un climat apaisé pour la bonne tenue du scrutin présidentiel  » du 12 avril auquel prendront part huit candidats, dont une femme.

UNOCA


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