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Le Sahel entonne son hymne : “La Confédérale”, un cri d’unité retentissant

« La Confédérale » : un chant d’unité scelle l’élan des peuples sahéliens

Le 9 juin 2025 restera gravé dans les annales du Sahel ! Une onde d’harmonie a déferlé sur la Confédération des États du Sahel (AES) lorsque Niamey, Ouagadougou et Bamako ont vibré à l’unisson au son de « La Confédérale », leur tout premier hymne commun. Au cœur de la capitale nigérienne, sous l’œil vigilant du président Abdourahamane Tiani, une cérémonie empreinte d’une ferveur palpable a scellé ce nouvel emblème musical, vibrant reflet d’une aspiration collective à la solidarité et à la souveraineté.

L’unité en mélodie : des capitales sahéliennes au diapason !

Dès les premières mesures, entonnées simultanément dans les trois nations, l’hymne a résonné comme un appel puissant à l’unité. À Niamey, le Palais présidentiel s’est paré de dignité pour accueillir un parterre d’officiels de marque. Y figuraient notamment le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, des membres du gouvernement, des diplomates maliens et burkinabè, ainsi que les créateurs de cette œuvre musicale, réunis au sein des comités nationaux. Leur présence, conjointement avec celle d’acteurs de la société civile, a conféré à l’événement une portée à la fois institutionnelle et populaire.

Ce 9 juin 2025, la Confédération des États du Sahel a vibré au son de « La Confédérale », son nouvel hymne, symbole puissant d'unité et d'un destin commun pour le Burkina Faso, le Mali et le Niger.Plus qu’un chant : « La Confédérale », manifeste des valeurs sahéliennes

« La Confédérale », fruit d’un concours lancé en avril 2025, est bien plus qu’une simple mélodie entraînante. C’est un manifeste poétique, tissé des valeurs cardinales de la Confédération : la fraternité, la résilience et une ambition partagée pour un avenir prospère. Validé le 10 mai par les ministres de la Culture des trois pays, cet hymne se veut un véritable étendard culturel, galvanisant ainsi  les populations et les forces vives des nations sahéliennes. Parallèlement, à Bamako, le président Assimi Goïta a présidé une cérémonie miroir où l’orchestre d’harmonie malien a donné vie à cette partition, en présence de diplomates et de hauts responsables. De même, à Ouagadougou, le capitaine Ibrahim Traoré a, lui aussi, salué ce jalon symbolique, marquant une nouvelle étape dans l’édification d’une identité commune.

Le peuple chante : l’hymne, moteur de l’espoir et de la fierté

Dans les rues de Niamey, l’écho de l’hymne a suscité un mélange palpable d’espoir et de fierté. « C’est un chant qui nous ressemble, qui parle de nous, de nos luttes et de nos rêves », a confié Aïssa, une commerçante du marché de Wadata. Cette ferveur populaire reflète l’ambition des dirigeants de l’AES : faire de « La Confédérale » un levier puissant pour mobiliser les générations, des écoliers aux soldats, dans un élan collectif. À cet égard, le Premier ministre malien, Abdoulaye Maïga, n’a pas manqué de souligner que cet hymne, loin d’être un simple ornement, est destiné à être enseigné dans les écoles et chanté dans les cœurs, forgeant ainsi une conscience commune.

Une identité en construction : l’hymne parachève les symboles de l’AES

Ce moment historique s’inscrit dans une dynamique de consolidation des symboles de la Confédération. Après l’adoption d’un passeport commun en janvier et d’un drapeau en février, « La Confédérale » vient parachever un triptyque identitaire, aux côtés de la devise « Un Espace – Un Peuple – Un Destin ». Ces emblèmes, soigneusement élaborés, traduisent également une volonté farouche de bâtir une communauté soudée, capable de relever les défis du Sahel avec audace et cohésion.

Un Sahel uni : l’hymne, la symphonie d’un destin partagé

Alors que les dernières notes de l’hymne s’évanouissaient dans l’air de Niamey, un sentiment d’accomplissement flottait parmi les participants. « La Confédérale » n’est pas seulement une mélodie enchanteresse ; elle est la voix puissante d’un Sahel qui se redresse, uni et déterminé face à l’avenir. En somme, dans cette symphonie naissante, les peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger écrivent, ensemble, une nouvelle page glorieuse de leur histoire, celle d’un destin commun forgé par l’unité.


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