Dans une correspondance datée du 7 avril, le ministre de l’Intérieur a transmis aux différentes parties prenantes – formations politiques, organisations de la société civile, et autres acteurs institutionnels – le projet de termes de référence du dialogue national, initié par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Prévu pour se tenir le 28 mai prochain, ce dialogue vise à consolider le système politique sénégalais à travers une concertation ouverte et inclusive.
Selon L’Observateur, qui rapporte l’information, les destinataires disposent d’un délai allant jusqu’à la fin du mois d’avril pour soumettre leurs observations, amendements, propositions et recommandations. Une démarche participative annoncée par le chef de l’État lors de sa dernière rencontre avec la presse nationale, le jeudi 3 avril, et qui traduit sa volonté de favoriser un échange “inclusif, sincère et utile”.
Trois axes principaux structureront les discussions, à savoir : la démocratie, les libertés et les droits humains ; le processus électoral ; ainsi que les réformes institutionnelles et les organes en charge de la gestion des élections.
À ces grands thèmes s’ajoutent plusieurs sous-thèmes d’intérêt majeur, notamment le financement des partis politiques, le système de parrainage, l’instauration d’un bulletin unique, le droit de vote des personnes en détention, ou encore le rôle de la justice dans le cadre du processus électoral.
Ce dialogue, voulu comme un espace de consensus et d’écoute, s’inscrit dans la volonté du nouveau président de refonder les bases de la gouvernance démocratique au Sénégal.
Similaire
Crédito: Link de origem