« Le PDG n’est pas mort,  il est dans l’air du temps,  et il ne mourra jamais » (Ferdinand Ndo Ella) –

La célébration en différé du 57^e  anniversaire du Parti démocratique gabonais (PDG, ancien parti au pouvoir) dans la province de l’Ogooué-Maritime, qui a vu la présence du secrétaire général adjoint 3, les membres du comité permanent du bureau politique, le doyen politique de la province, membre du conseil consultatif des sages, les membres du bureau politique, du conseil national, du comité central et les militants et militantes a permis aux différents responsables de cette formation politique déchue par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), d’annoncer une philosophie politique marquée par le sceau de la renaissance, la résilience et la reconfiguration. Cette commémoration pour les leaders politiques encore dans le bateau, a permis de préciser à leurs détracteurs qu’ils sont toujours en vie et le demeurera encore plus. 

« Le PDG n’est pas mort, il est dans l’air du temps, et il ne mourra jamais », a fait savoir M.  Ndo Ella, secrétaire provinciale du PDG.

Et pour montrer que ce parti cher à la famille Bongo le restera pour les prochaines années, les responsables provinciaux ont annoncé qu’ils repartiront récupérer le terrain perdu lors des futures élections en commençant par les locales, législatives et départementales.

« Le PDG est déjà en ordre de bataille. Et les militants et militantes sont fins prêts à affronter tous nos adversaires partout où nos candidats se positionneront dans la province de l’Ogooué-Maritime. Ils n’iront pas pour perdre mais pour gagner », prévient Ferdinand Ndo Ella.

Leur rage de reprendre leur espace politique perdu va s’appuyer sur l’Union des femmes du Parti démocratique gabonais (UFPDG), et l’UJPDG. Ils vont également s’offrir les services des structures de base constituées de 305 comités, 86 sections et 18 fédérations. Un défi titanesque quand on sait que plusieurs mentors ont tourné la page pour se mettre au service de Brice Clotaire Oligui Nguema.

Jean-Jacques Rovaria Rovaria