Le nouveau visage des instances décisionnelles du parti –

Le Président du Parti démocratique gabonais (PDG), l’ancien parti au pouvoir 56 ans durant, Blaise Louembé, a procédé à un remaniement profond de l’ensemble des instances décisionnelles de cette formation politique, ‘’chassée’’ du pouvoir par les militaires du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le 30 août 2023.

Au Comité permanent du bureau politique, le Président du Parti démocratique gabonais (PDG) a jeté son dévolu sur dix-huit (18) de ses ‘’camarades’’, à raison de deux (2) par province.

Il s’agit de Camélia Ntoutoume Leclercq et Rose Christiane Ossouka Raponda pour l’Estuaire ; Sévérin Oswald Mayounou et Léandre Anoué Kiki pour le Haut-Ogooué ; Martin Mabala et Nicole Roboty Mbou dans le Moyen-Ogooué ; Jean François Ndongou et Jean Norbert Diramba pour la Ngounié.

Edgard Anicet Mboumbou Miyakou et Jean Charles Yembi Yembi sont les nouveaux hiérarques de l’ancien parti au pouvoir dans la Nyanga ; Régis Immongault Tatangani et Pacôme Moubelet Boubéya dans l’Ogooué-Lolo ; Richard Albert Royembo et Justine Lébimbi Mabimba dans l’Ogooué-Maritime et enfin Guy Patrick Obiang Ndong et Charles Mvé Ellah dans le Woleu-Ntem, a-t-on appris.

Blaise Louembé a également promu aux responsabilités de Délégués nationaux, chargés de l’Union des jeunes (UJPDG) et des femmes (UFPDG), respectivement confiées à Igor Odjir et Christine Minkoué Mi Alloh Bourdette. Hermann Kamonomono a été fait Trésorier national, assisté d’un adjoint et de neuf (9) trésoriers provinciaux.

Neuf (9) Secrétaires nationaux ont également été nommés à divers titres et qualités, représentant les 9 provinces du pays ; ainsi que les membres des organismes spécifiques ; du Commissariat aux compte ; des Conseillers auprès du Secrétariat exécutif et cinq (05) porte-parole du parti, dont le journaliste, ancien député et ancien Directeur général de Gabon Télévisions, David Ella Mintsa.

Désigné à la tête du PDG à l’issue du dernier congrès extraordinaire, fin janvier dernier, Blaise Louembé et son exécutif essuient de vives critiques de la part d’une autre faction de l’ancien parti au pouvoir, menée par l’ancien ministre Ali Akhbar Onanga Y’Obegue, qui leur dénie toute légitimité et légalité à s’exprimer au nom du parti créé par feu Président Omar Bongo Ondimba, en 1967.

Les premiers, le ‘’courant’’ de Blaise Louembé, a appelé à voter pour Brice Clotaire Oligui Nguéma lors de la présidentielle du 12 avril dernier, alors que les autres n’ont donné aucune consigne de vote

Alph’-Whilem Eslie