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Le Burkina Faso dément les accusations d’un général américain sur l’usage des ressources minières – Aïr Info

epa04476961 A man from Burkina Faso walks through Place de la Nation, scene of mass protests last week in Ouagadougou, Burkina Faso, 05 November 2014. President Blaise Compaore on 31 October 2014 resigned following the violent protests against his bid to change the constitution to extend his rule of 27 years. Presidential guard commander Lieutenat-Colonel Isaac Zida assumed the role of transitional leader but the African Union (AU) has issued the military a two-week time frame to hand power to a civilian ruler or face sanctions. EPA/LEGNAN KOULA

Ouagadougou a protesté vigoureusement, mardi 15 avril, contre des déclarations jugées « regrettables » et « infondées » du général américain Michael Langley, chef du commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), tenues devant le Sénat américain.

Le ministère burkinabè des Affaires étrangères a exprimé sa « vive protestation », après que le général Langley a affirmé, lors d’une audition le 3 avril à Washington, que les revenus issus des ressources minières et de la coopération avec la Chine « ne profiteraient pas à la population » mais serviraient à « la protection du régime en place ».

« De tels propos, légers, infondés et éminemment politiques, sont d’autant plus préoccupants qu’ils ont été tenus dans le cadre d’une instance parlementaire aussi prestigieuse que le Sénat américain », déplore Ouagadougou, dénonçant des « assertions erronées » visant à « nuire à l’image du Gouvernement burkinabè ».

Le ministère affirme que « l’ensemble des recettes issues de l’exploitation minière est reversé dans les caisses de l’État et fait l’objet d’une gestion rigoureuse et transparente dans le cadre du budget national ». Il souligne les efforts du président Ibrahim Traoré dans la lutte contre la corruption et l’assainissement de la gouvernance publique.

Il rappelle également les « réformes profondes » entreprises dans les domaines de l’agriculture, des infrastructures, de l’eau, de la santé et de l’éducation, « au bénéfice de la population », et vante les avancées des forces de défense et des volontaires engagés dans la lutte antiterroriste.

« Le général Langley aurait gagné à se cantonner à son champ de compétence », poursuit le communiqué, qui plaide pour « un dialogue franc et respectueux » et encourage « le recours à des canaux de communication appropriés » pour une « compréhension juste et objective » de la situation au Burkina Faso.

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