Trois assaillants ont été neutralisés et trois autres capturés lors d’une opération militaire à environ 90 km à l’ouest d’Arlit, a annoncé l’armée nigérienne dans son bulletin d’informations du 13 au 15 mars. Les individus arrêtés sont soupçonnés d’avoir participé à l’attaque près du poste militaire d’Inabangharet le 28 février, qui a coûté la vie à onze soldats.
D’après le bulletin, les forces de défense et de sécurité (FDS) ont surpris « un groupe de bandits armés » lors d’une patrouille. L’opération a permis la saisie d’un véhicule Toyota Land Cruiser V6, d’une mitrailleuse Corinnov, quatre chargeurs d’AK-47, de tenues militaires et de munitions. Un téléphone satellitaire Thuraya et divers outils de dépannage ont également été récupérés.

Selon le communiqué de l’armée, le ratissage mené dans la zone a révélé que d’autres membres du groupe avaient pris la fuite en direction du Mali. Les trois capturés ont été transférés à Arlit et remis aux unités d’enquête.
Le 28 février, onze soldats du Bataillon Spécial d’Intervention (BSI) ont été tués dans une embuscade près d’Ekadé Malane, dans le nord du pays. L’attaque, revendiquée par le Jama’at Nasr al-Islam wal Muslimin (JNIM), un groupe affilié à Al-Qaïda, s’était produite alors que les militaires patrouillaient près du poste d’Inabangharet, à la frontière algérienne. Les victimes ont été inhumées le 1er mars à Agadez, en présence du chef d’état-major des armées, le général Moussa Salaou Barmou, et du chef d’état-major de l’armée de terre, le colonel Maman Sani Kiaou.
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