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lancement des études de faisabilité du complexe charbonnier de Salkadamna – Aïr Info


Lors d’une rencontre à Niamey, le gouvernement nigérien a officiellement lancé, ce samedi 8 mars, les activités d’étude de faisabilité du projet Salkadamna. Porté par le ministère de l’Énergie, ce projet vise la création d’un complexe charbonnier de 5 200 MW dans la région de Tahoua, afin de renforcer la souveraineté énergétique du pays.

Présidée par la ministre de l’Énergie, Pr. Amadou Haoua, la rencontre a réuni les principaux acteurs impliqués, dont la Compagnie des Mines et de l’Énergie du Niger (CMEN), la NIGELEC, l’AMPIPS, l’ARSE, ainsi que les ministères des Mines et de l’Environnement. Le promoteur privé nigérien WANDA GROUP et ses partenaires chinois et indiens, à savoir HEC et Kalpa-Taru, ont également pris part aux échanges dans le cadre du partenariat public privé.

« La réalisation de ce projet nous permet d’être sur la voie de la souveraineté énergétique tant souhaitée », a déclaré la ministre de l’Énergie. Elle a rappelé que son département a signé, le 3 septembre 2024, un mémorandum d’entente avec le groupement WANDA-JIMEI et partenaires, modifié par avenant le 10 janvier 2025. « Au terme de cet avenant, le groupement s’engage à ses frais, non remboursables, à réaliser toutes les études techniques, environnementales et sociales, économiques et financières, nécessaires à la réalisation de ce projet », a-t-elle précisé.

Le projet de complexe charbonnier de Salkadamna, initié dans les années 1980 et relancé en 2014, a pour objectif d’exploiter les vastes réserves de charbon de la région, estimées à 69 millions de tonnes, afin de renforcer l’indépendance énergétique du Niger. Il prévoit la construction d’une centrale thermique d’une capacité de 5 200 mégawatts, d’une mine à ciel ouvert, de lignes de transmission d’énergie à travers le pays, ainsi que d’une usine de briquettes de charbon capable de produire 100 000 tonnes par an. Ce projet, l’un des plus ambitieux du secteur énergétique nigérien, devrait créer jusqu’à 3 000 emplois. Sa mise en œuvre, souhaitée dans les meilleurs délais, vise à réduire la dépendance du Niger aux importations d’énergie, notamment du Nigéria, en renforçant la capacité de production énergétique nationale.

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