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La mission de la CEDEAO et de l’UNOWAS contrainte de quitter le pays face aux menaces du président Embaló – Aïr Info


En Guinée-Bissau, une mission politique de haut niveau, conjointe entre la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) et l’UNOWAS (Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel), a dû quitter précipitamment le pays le 1er mars 2025. Cette décision fait suite à des menaces d’expulsion proférées par le président Umaro Sissoco Embaló, mettant en lumière les tensions politiques croissantes dans le pays.

La mission, qui s’était déployée du 21 au 28 février, avait pour objectif de faciliter un dialogue entre les acteurs politiques locaux afin de parvenir à un consensus en vue des élections générales prévues en 2025. Un projet de feuille de route avait été soumis aux différentes parties prenantes pour garantir des élections inclusives et pacifiques. Cependant, l’intervention du président Embaló a compromis ces efforts, rappelant les précédents conflits entre le chef de l’État et les institutions régionales.

Umaro Sissoco Embaló, qui avait prêté serment le 27 février 2020, devait initialement voir son mandat expirer le 27 février 2025. Cependant, la Cour suprême de Guinée-Bissau a prolongé son mandat jusqu’au 4 septembre 2025, arguant du délai nécessaire pour résoudre les contestations post-électorales. Cette décision, largement critiquée, est perçue comme une manœuvre politique visant à maintenir Embaló au pouvoir au-delà de la durée légale. En programmant les élections pour le 30 novembre 2025, le président semble chercher à gagner du temps pour consolider sa position et participer à des rencontres internationales.

Cette situation rappelle les tensions passées, notamment en 2022, lorsque Embaló, alors président en exercice de la CEDEAO, avait vivement critiqué les dirigeants malien Assimi Goïta et burkinabè Ibrahim Traoré.

La Rédaction 

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