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la justice renvoie les parties devant le juge du fond mais pas vers la justice chinoise, selon  Dagraça Tchitembo –

Dagraça Tchitembo reste serein quant à l’issue de l’affaire © Gabonactu.com

L’homme d’affaires gabonais  Dagraça Tchitembo,  représentant au Gabon de l’entreprise Yulin internationale Timber, propriétaire à 55% d’actions au sein de l’entreprise, Transport bois et négoce international (TBNI), société forestière chinoise de droit gabonais qui fait l’objet d’un contentieux suite à une gestion peu orthose par, selon lui,  Xu Jie alias Kim  et son épouse  Zou Qin alias Suzanne,  actionnaires à 45%, souligne que la dernière décision de la justice gabonaise  « renvoie les parties devant le juge du fond »,  mais pas vers la justice chinoise.

« Il est impératif de rappeler que la juridiction de première instance s’est effectivement déclarée incompétente à connaître de cette affaire. Toutefois, un appel a été interjeté, et la Cour d’appel judiciaire de Libreville, dans son arrêt en date du 2 décembre 2024, répertoire N°10/2024-2025, a statué de manière claire et sans équivoque : Statuant à nouveau, y évoquant , Dit que le sieur Yan Jingyang a intérêt à agir ; Par conséquent, le déclare recevable en son action ; Constate la violation par le premier juge des dispositions des articles 24 et 440 du Code de procédure civile ; Dit qu’il existe en la cause un obstacle insurmontable au juge des référés ; Par conséquent, renvoie les parties devant le juge du fond ; Condamne la société aux dépens, telle est la vérité juridique », fait savoir M. Tchitembo remettant en cause les récents  propos  de Me Pie Makanga Missamu avocat  de Xu Jie et de  Zou Qin.  

En effet, dans un point de presse tenu le 13 juin dernier, Me Pie Makanga Missamu, a déclaré que « le tribunal de commerce en statuant à bref délai à renvoyer les parties devant la Commission chinoise d’arbitrage pour l’économie et le commerce international », conformément au protocole dûment établit entre les associés durant la création de l’entreprise.  

Dagraça Tchitembo soutient que la justice gabonaise est belle bien compétente à juger au fond ce différend mais c’est la partie adverse qui joue au dilatoire pour des raisons inavouées.

« Vous appelez au respect de la justice internationale, mais commencez par respecter les décisions des juridictions gabonaises, vous qui êtes avocat au barreau du Gabon. Or, nous constatons que vos clients, chaque fois convoqués par la justice gabonaise, brillent par leur absence, et que vous vous évertuez à produire des justificatifs manifestement fallacieux pour justifier ces absences », a-t-il fustigé.

Camille Boussoughou

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