DIG / Le Gabon veut engager un investissement massif de 1333 milliards FCFA sur trois ans pour remettre en état son réseau routier national, dans le cadre du Plan national de développement pour la Transition (PNDT) 2024–2026.
Objectif : relancer la dynamique économique par l’infrastructure et améliorer la connectivité entre les pôles stratégiques du pays.
La programmation budgétaire est claire : 225 milliards FCFA en 2024, 601 milliards en 2025 et 507 milliards en 2026.
Ces fonds serviront à la réhabilitation de plus de 500 km de routes, à la relance de tronçons suspendus depuis plus de dix ans (Moanda–Bakoumba, Tchibanga–Mayumba…) et à la poursuite de la Transgabonaise, axe majeur de désenclavement.
Des contournements urbains sont également prévus, notamment à Oyem, Ntoum et Lambaréné, pour fluidifier la circulation dans des zones à fort potentiel économique.
Mais derrière cet engagement ambitieux, se cache un défi de financement : seuls 216 milliards sont pour l’instant sécurisés. 1117 milliards FCFA restent à mobiliser, en grande partie via des partenariats public-privé (PPP).
Au-delà des chiffres, le gouvernement place cet effort dans une logique de transformation structurelle, où les routes deviennent des leviers directs pour stimuler les échanges commerciaux, l’investissement local et l’intégration régionale.
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