Niamey, 14 mars 2025 – Dans l’immensité du Sahel, où les vents sculptent des épopées dans les dunes et où chaque pierre semble porter l’écho d’un passé immémorial, le Niger s’apprête à offrir au monde un spectacle d’une rare éloquence culturelle. En effet, ce vendredi, Mme Soufiane Agaichata Guichene, Ministre de l’Artisanat et du Tourisme, a présidé avec une gravité empreinte de fierté la cérémonie d’installation du comité national d’appui à l’organisation de la 17ᵉ édition du Festival de l’Aïr. Par ailleurs, cet événement, attendu en novembre 2025 dans la commune d’Iferouane, au cœur de la région d’Agadez, promet de transcender les simples célébrations pour devenir une ode vibrante à l’âme nigérienne.
festival de l’Aïr : une mission d’envergure confiée à un aréopage d’exception
Ce comité, véritable cénacle de compétences, réunit des représentants de divers ministères et institutions, sous la présidence de la Ministre elle-même. À ses côtés, le Directeur Général de l’Agence Nigérienne de l’Économie des Conférences (ANEC) assume le rôle de premier vice-président, tandis que le Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI) occupe la fonction de deuxième vice-président. Le rapporteur général, incarné par le Directeur Général du Tourisme et de l’Hôtellerie, est épaulé par une cohorte de membres issus des structures concernées. Ensemble, ils forment une mosaïque d’expertises vouée à une tâche aussi colossale que prestigieuse.
Leur mandat, d’une ampleur à couper le souffle, se déploie sur plusieurs fronts. Il s’agit d’orchestrer l’organisation de cette 17ᵉ édition en synergie avec les comités régional et local, de conjurer les ressources financières nécessaires à sa réalisation et de déployer une logistique irréprochable pour accueillir, héberger et sustenter les invités internationaux – de leur arrivée à Niamey jusqu’à leur périple aller-retour vers Agadez et Iferouane. À cela s’ajoute la charge de hisser le Festival de l’Aïr sur la scène mondiale à travers une communication audacieuse et une promotion d’envergure. Enfin, ce cénacle doit veiller à l’observance scrupuleuse du protocole et garantir, en collaboration avec les services compétents, une sécurisation sans faille du site et de ses environs, faisant de la sérénité un écrin pour cette célébration.
Un miroir de l’identité, un levier pour l’avenir
En outre, dans son allocution, la Ministre Guichene a insufflé à cette entreprise une portée quasi sacrée. « Ce festival doit être un reflet vivant de notre identité et de notre patrimoine, une fenêtre ouverte sur le génie de nos artisans qui, par leur labeur quotidien, tissent les fils de nos traditions », a-t-elle proclamé avec une éloquence qui ne laisse nul doute sur sa conviction. Elle a peint l’événement comme une opportunité sans pareille de dynamiser le tourisme, de célébrer les savoir-faire séculaires et d’inviter le monde à découvrir la splendeur d’un Niger fier et hospitalier.
« Bien plus qu’une vitrine, le Festival de l’Aïr sera une agora de rencontres, un creuset où se mêleront les voix de nos ancêtres et les aspirations de demain », a-t-elle poursuivi, soulignant son rôle de pont entre les peuples. La Ministre a également révélé l’attention particulière que les plus hautes autorités portent à cette manifestation, la considérant comme une cheville ouvrière pour exalter le patrimoine culturel, raffermir l’unité nationale et propulser le développement touristique. « Leur soutien indéfectible témoigne d’une ambition : faire du Niger un flambeau culturel sur l’échiquier international », a-t-elle ajouté, saluant au passage l’engagement des membres du comité, dont l’expertise et la ferveur seront les piliers de cette entreprise.
Une ambition aux accents durables
Mme Guichene n’a pas manqué de rendre hommage aux autorités locales et régionales, dont l’appui indéfectible pave la voie à cette aventure. « Ensemble, nous érigerons le Festival de l’Aïr en tremplin pour le tourisme, tout en le parant des vertus de la préservation environnementale et du développement durable », a-t-elle promis, esquissant une vision dans laquelle la culture et l’écologie s’entrelacent harmonieusement. S’adressant directement aux membres du comité, elle les a exhortés à faire de cet événement un étendard de l’hospitalité nigérienne, un reflet de ses valeurs de solidarité et de partage, et une célébration qui résonne bien au-delà des frontières.
Ce rendez-vous, qui mettra en lumière la culture touarègue tout en dévoilant la diversité foisonnante des traditions nigériennes, s’annonce comme une symphonie dans laquelle chaque note contribuera à une harmonie plus vaste. Mais alors que le comité entame son labeur, une question flotte dans l’air brûlant du désert : ce festival saura-t-il, en novembre 2025, transcender les attentes pour s’inscrire comme un jalon dans l’histoire du Niger ? La réponse, encore suspendue aux caprices du destin, attend d’être gravée non pas dans la pierre, mais dans l’élan des cœurs qu’il saura enflammer.
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