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Exclusion définitive et de lourdes peines pour les coupables –

Semaine après semaine, les établissements scolaires sombrent un peu plus dans la violence. Bagarres à l’arme blanche, fermetures d’écoles par crainte d’incidents, scènes de violences inouïes et vidéos choquantes servies sur les réseaux, le fléau semble prendre de l’ampleur, menaçant gravement le système éducatif national. Face à cette dérive devenue presque ordinaire, voire banale, les autorités compétentes ont finalement décidé de sévir.

La ministre d’État en charge de l’Éducation nationale, de l’instruction civique et de la formation professionnelle, Camélia Ntoutoume Leclercq, a annoncé ce mercredi 28, de nouvelles mesures drastiques pour éradiquer ce fléau, à déployer sans délai, en collaboration avec les ministères de l’Intérieur et de la Justice.

« Toute violence dans les établissements scolaires vous expose désormais à des sanctions administratives, allant jusqu’à l’exclusion définitive ; ainsi qu’à des sanctions pénales », a prévenu le membre du gouvernement.

Ainsi donc, l’article 230 de l’arsenal répressif nouvellement adopté prévoit que « quiconque a volontairement porté des coups ou commis toute autre violence ayant entraîné des blessures ou une altération de la santé physique ou mentale, sera puni d’un emprisonnement de cinq ans et plus et d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 million de francs CFA ».

Cette fermeté affichée par les pouvoirs publics vise à endiguer un phénomène qui mine le climat scolaire et met en péril l’éducation des jeunes gabonais. Ces nouvelles mesures s’inscrivent dans un contexte de vive préoccupation face à la dégradation du climat scolaire.

Les violences, qu’elles soient physiques, verbales ou via les réseaux sociaux, gangrènent de nombreux établissements, perturbant gravement le bon déroulement des enseignements et activités pédagogiques.

Les parents d’élèves sont appelés à sensibiliser leurs enfants sur les conséquences de tels actes, qui peuvent désormais leur coûter cher. L’école a besoin de retrouver sa vocation première : former les citoyens de demain dans un environnement sain et sécurisé. Sans plus.

M.-O. Mignonne

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