
Le drame où une jeune femme a été tué par de l’acide s’est produit au quartier Logpom, dans le 5ᵉ arrondissement de la ville de Douala, il y a plusieurs jours.
Une jeune femme, nommée Oscarine, a été tuée par de l’acide après une agression au quartier Logpom où elle vivait. Selon l’entourage Oscarine Edimo rentrait du travail dans la nuit, lorsqu’elle a été abordée par un inconnu. Au premier abord, l’inconnu lui a demandé «pourquoi elle dérange les gens au quartier ». Et elle qui s’est sentie perdue a demandé par la suite qui elle dérangeait, puisqu’elle est nouvelle au quartier.
Après cette petite conversation à l’entrée de sa maison, l’inconnu a prétendu avoir faim. La jeune femme lui a donc promis d’aller chercher de la nourriture. Mais, à cet instant, l’homme a brusquement versé de l’acide sur son visage, avant de prendre la fuite dans l’obscurité.
En pleurs, Oscarine Edimo est secourue par les riverains et conduite aux urgences, où elle confie à sa mère n’avoir de problèmes avec personne. Sauf avec le père de sa fille, qui, plusieurs fois, lui avait déjà proféré des menaces. Ainsi, malgré les soins d’urgence administrés à l’hôpital, Oscarine n’a pas survécu à ses brulures.
Indignation et colère
La mort d’Oscarine Edimo a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux. Beaucoup de Camerounais ont exprimé leur indignation et leur colère face à cet acte odieux, particulièrement avec la gente féminine.
« C’est vraiment désolant de voir que les femmes continuent de subir des violences dans notre société. » « Il est temps que des mesures soient prises », déclare un internaute nommé François.
People : L’artiste Shan’l victime de violences conjugales
«Je suis choqué par le nombre de féminicides qui ont lieu ces temps au Cameroun. « Les autorités doivent agir rapidement pour mettre fin à cette situation », ajoute un autre.
« La violence contre les femmes est souvent liée à des rapports de pouvoir inégalitaires entre les hommes et les femmes. Nous devons travailler à changer ces mentalités pour créer une société plus équilibrée », analyse un internaute nommé Daniella.
« Les stéréotypes sexistes et les normes sociales qui valorisent la domination masculine contribuent également à la perpétuation des violences. « Nous devons les remettre en question », ajoute-t-elle.
Et la famille quant à elle, est inconsolable. A Bomono-ba-Jedu, son village natal, les gens s’interrogent. «Mais qui a donc du faire cela à notre fille?», se demandent les proches parents.
Bref, la douleur est profonde. A Bomono-ba-Jedu, ce vendredi encore, les frères et les soeurs de la défunte revoient la scène. «la pauvre, rentrait elle ce jour avec son sourire. voilà que la mort est venue la trouver devant sa maison», dit Jean Maka, son cousin

Crédito: Link de origem