Lors de l’ouverture officielle du dialogue national ce mercredi 28 mai 2025, au Centre international Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, le président Bassirou Diomaye Faye a adressé un message à la classe politique. Il a promis le respect des droits de l’opposition tout en soulevant la nécessité urgente de réformer le paysage partisan sénégalais.
« L’opposition sera respectée et exercera ses droits dans le respect des lois », a affirmé Bassirou Diomaye Faye, devant une assemblée composée de figures politiques de tous bords, de représentants religieux, de la société civile et des institutions.
Cette déclaration, accueillie avec satisfaction par plusieurs membres de l’opposition présents, sonne comme une rupture avec les tensions et crispations qui ont souvent marqué la vie politique sénégalaise ces dernières années.
Mais le président ne s’est pas arrêté là. Dans une volonté d’assainir le cadre politique, il a également tiré la sonnette d’alarme sur l’état du système partisan. Citant les données du ministère de l’Intérieur, il a révélé un chiffre saisissant :
« Sur les 372 partis officiellement enregistrés au Sénégal, seuls 14 sont en règle. »
Un constat qui interpelle sur la crédibilité et la fonctionnalité du pluralisme politique au Sénégal. En évoquant cette situation, le président Diomaye Faye appelle implicitement à une réforme profonde, visant à mieux encadrer la création et le fonctionnement des partis politiques.
Cette volonté de rationalisation, sans remettre en cause les libertés fondamentales, semble être une priorité de son mandat, en lien avec sa promesse d’une gouvernance éthique et responsable.
La suite des travaux du dialogue national devrait permettre de discuter de ces questions de fond, dans l’objectif d’aboutir à des consensus sur la réforme du système politique, électoral et institutionnel.
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