Changsha : le Mali, sous la houlette d’Abdoulaye Diop, scelle un avenir prometteur avec la Chine
Chine, 11 juin 2025 — Dans l’effervescence de Changsha, métropole florissante de la province du Hunan, le Mali a pris place, ce mercredi, au cœur d’un rendez-vous diplomatique d’envergure : la réunion ministérielle des coordinateurs du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC). Conduite par Son Excellence Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, accompagné de l’ambassadrice Fatou Binta Diop, conseillère diplomatique du président de la Transition, la délégation malienne a affirmé sa volonté de tisser des liens indéfectibles avec la Chine. D’ailleurs, cette rencontre, vibrante d’ambitions, a consacré le partenariat stratégique entre Bamako et Pékin, dans un élan de solidarité sud-sud visant à irriguer les aspirations socio-économiques des deux nations.
Un dialogue pour une modernisation concertée : les clés du plan d’action 2025-2027
Ouverts le 11 juin dans un climat de ferveur multilatérale, les travaux de Changsha s’inscrivent dans le sillage du sommet FOCAC de septembre 2024, où la Chine avait dévoilé un engagement de 51,32 milliards de dollars pour l’Afrique sur trois ans, incluant 29,6 milliards en lignes de crédit et 11,8 milliards en aide directe. À Changsha, les délégations africaines, dont celle du Mali, ont scruté les avancées du Plan d’Action 2025-2027, un cadre ambitieux englobant dix domaines de coopération, de la prospérité commerciale à la connectivité en passant par l’industrialisation. Les débats, rythmés par des rapports et des déclarations, ont également révélé un consensus : la modernisation de l’Afrique passe par une alliance équitable avec la Chine, loin des ingérences et des conditionnalités.
Abdoulaye Diop, figure centrale de cette rencontre, a porté la voix d’un Mali résolu à transformer ses défis en opportunités. Dans une allocution remarquée, il a salué la « fraternité » sino-malienne, forgée il y a 65 ans par des visionnaires comme Zhou Enlai, et réaffirmé l’adhésion de Bamako au principe d’une seule Chine. De plus, ce dialogue, loin d’être un simple exercice rhétorique, a permis de consolider des projets concrets, à l’image du programme « Mali Digital » avec Huawei et de la construction d’une centrale solaire à Koulikoro par Beikai Zhongdian Group, fruits du sommet FOCAC 2024.
Un Partenariat stratégique au service des Maliens : croissance et sécurité en ligne de mire à Changsha
Élevé au rang de partenariat stratégique lors de la rencontre entre le président Assimi Goïta et Xi Jinping en septembre 2024, le lien sino-malien s’épanouit dans des initiatives tangibles. Le Mali, dont les échanges commerciaux avec la Chine ont atteint 814 millions de dollars en 2022, aspire à diversifier ses exportations – or, coton, sésame – tout en attirant des investissements dans l’énergie et l’agriculture. À Changsha, Diop a aussi plaidé pour une accélération des projets phares, comme l’« Africa Solar Belt », qui promet d’électrifier des villages maliens, et le Plan de Modernisation Agricole, visant à doper les rendements dans un pays où 70 % de la population vit de la terre.
Cette dynamique s’accompagne d’un engagement mutuel pour la sécurité. Diop a réitéré la détermination de Bamako à protéger les ressortissants et entreprises chinois, un enjeu crucial dans un Mali confronté à l’insécurité sahélienne. En retour, la Chine, fidèle à sa doctrine de non-ingérence, soutient la souveraineté malienne, offrant ainsi une alternative aux partenariats occidentaux souvent perçus comme intrusifs.
Une vision Sud-Sud pour un avenir partagé : le Mali, voix d’une Afrique unie
À Changsha, le Mali ne s’est pas contenté de défendre ses intérêts bilatéraux ; il a incarné l’élan d’une Afrique unie face à un monde en mutation. Aux côtés de délégations comme celle de l’Afrique du Sud, représentée par Ronald Lamola, Bamako a contribué à façonner un partenariat sino-africain ancré dans l’équité et la réciprocité. La réunion, prolongée par la 4e Exposition Économique et Commerciale Chine-Afrique (CAETE) du 12 au 15 juin, a ouvert des perspectives pour les entreprises maliennes, prêtes à conquérir le marché chinois.
Ce mercredi , Changsha a été bien plus qu’un théâtre diplomatique : une agora dans laquelle le Mali, par la voix d’Abdoulaye Diop, a réaffirmé sa place dans une Afrique en marche. Dans ce dialogue avec la Chine, Bamako ne cherche pas seulement des financements, mais une alliance pour bâtir un avenir dans lequel la souveraineté rime avec prospérité.
Le Mali, phare de la Coopération Sino-Africaine à Changsha pour un avenir prospère
Alors que les lumières de Changsha s’éteignent, les promesses scellées ce jour-là s’apprêtent à illuminer les horizons maliens, de Gao à Kayes. En somme, cette réunion ministérielle du FOCAC a non seulement renforcé les liens historiques entre la Chine et le Mali, mais elle a également démontré la volonté de Bamako de se positionner comme un acteur clé dans la construction d’un partenariat sino-africain basé sur le respect mutuel et le développement durable. Ce rendez-vous marque une étape cruciale pour l’avenir socio-économique du Mali, confirmant que sa trajectoire est désormais résolument tournée vers un avenir dans lequel la coopération Sud-Sud est synonyme d’autonomie et de progrès partagés.
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