DIG/ A la faveur de l’assemblée générale ordinaire qui s’est tenue le 8 mai 2025 à Libreville, le nouveau ministre d’Etat de l’Économie, des Finances, des Participations en charge de la Dette et de la Lutte contre la vie chère, Henri-Claude Oyima, a confirmé qu’il quittera bel et bien ses fonctions au sein du 1er groupe bancaire d’Afrique centrale.
Mais de manière responsable, sécurisée et conforme aux exigences réglementaires afin d’éviter tout choc ou instabilité.
Ainsi, à l’unanimité, les actionnaires ont décidé d’organiser une transition rassurante pour les collaborateurs, les clients et l’ensemble des parties prenantes.
« Des clients sont là parce que c’est moi. Des collaborateurs aussi. Je me dois de garantir une continuité en douceur, pour éviter tout choc ou instabilité (…).
On ne pose pas un avion en plein vol, à plus de 45 000 pieds, sans préparer un atterrissage en douceur.
Quarante ans de vie ne se tourne pas comme une banale page (…) Ce groupe est systémique. Il impacte toute la sous-région. Un faux pas, un mauvais signal, et c’est la confiance qui vacille », a-t-indiqué, rappelant que la BGFIBank opère aujourd’hui à pleine vitesse, portée par une croissance soutenue et des acquisitions stratégiques.
Une attitude jugée responsable par les administrateurs car certains milieux économiques s’interrogent sur les conséquences d’un départ immédiat – notamment au moment où la banque prépare son entrée en Bourse, une opération structurante pour toute la Cemac.
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