Abidjan, carrefour de l’ambition africaine : les Assemblées annuelles 2025 de la BAD sous le signe du renouveau
Abidjan, 28 mai 2025 – Le Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, niché sur les rives scintillantes de la lagune Ébrié, s’est mué en un creuset d’idées et d’aspirations pour l’Afrique. En effet, du 26 au 30 mai 2025, les Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), orchestrées sous l’égide du thème « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement », rassemble plus de 6 000 âmes visionnaires : chefs d’État, ministres des Finances, gouverneurs de banques centrales et acteurs du secteur privé. Par ailleurs, ce rendez-vous majeur, qui a débuté le 26 mai, vibre d’une énergie palpable, mêlant le bilan d’une décennie d’audace et la projection vers un avenir résilient pour le continent.
Dix ans de succès : l’héritage impressionnant d’Akinwumi Adesina
Lors de la cérémonie inaugurale, le 27 mai, le Président sortant, Akinwumi Adesina, a livré un discours empreint de gravité, retraçant une décennie où la BAD a triplé son capital, atteignant 318 milliards de dollars. Sous son égide, des projets d’envergure ont transformé la vie de plus de 500 millions d’Africains, de l’électrification rurale aux corridors routiers transcontinentaux. « L’Afrique ne mendie pas son avenir ; elle le forge », a-t-il proclamé, suscitant une ovation fervente. Ce legs, mêlant innovation financière et inclusion sociale, pose ainsi les jalons d’un défi colossal pour son successeur.
Le Dialogue pour l’avenir : capitaliser sur les richesses africaines
D’ailleurs, le 27 mai, un dialogue présidentiel, présidé par S.E.M. Alassane Ouattara, a véritablement donné le ton des discussions. Aux côtés de chefs d’État et de la Commission de l’Union africaine, les échanges ont exploré comment le capital humain, naturel et financier de l’Afrique peut devenir un levier essentiel pour une transformation structurelle durable. En effet, à l’heure où l’endettement croît et où les tensions géopolitiques redessinent les alliances mondiales, la BAD se positionne comme un phare, mobilisant des partenariats audacieux pour une croissance véritablement inclusive. De plus, ce même jour, une audience entre le Président ivoirien et le Premier ministre nigérien, Ali Mahamane Lamine Zeine, a scellé un engagement renforcé entre la Côte d’Ivoire et le Niger, illustrant parfaitement la coopération régionale au cœur de l’événement.
Une élection cruciale : qui dirigera la BAD demain ?
Le 29 mai, tous les regards convergeront vers un moment décisif : l’élection du nouveau président de la BAD, prévue au cœur de ces assises. Cinq candidats, issus des quatre coins du continent, se disputent ce sceptre prestigieux : Amadou Hott (Sénégal), avec sa fougue réformatrice ; Samuel Munzele Maimbo (Zambie), porteur d’une rigueur financière éprouvée ; Sidi Ould Tah (Mauritanie), stratège des infrastructures ; Bajabulile Swazi Tshabalala (Afrique du Sud), apôtre de l’inclusion ; et Mahamat Abbas Tolli (Tchad), chantre de l’énergie verte. Chacun, avec sa vision singulière, aspire ainsi à orienter la BAD vers une ère d’agilité face aux défis climatiques, économiques et géopolitiques complexes.
Cap sur un horizon audacieux : L’Afrique trace sa propre voie
Alors que les débats se prolongent jusqu’au 30 mai, Abidjan s’affirme comme le pouls d’une Afrique en quête de souveraineté économique. Ces assises ne sont pas qu’un conclave financier ; elles incarnent une ambition collective, celle d’un continent qui, fort de ses ressources, ose défier les vents contraires. Le choix du prochain président de la BAD, loin d’être une simple formalité, dessinera la trajectoire d’une institution appelée à catalyser les rêves de 1,4 milliard d’Africains.
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