L’actionnariat populaire est défini comme un encouragement des citoyens ò prendre des actions dans les entreprises ou institutions. La métropole économique a accueilli un colloque avec les experts internationaux de la finance du 8 au 9 avril 2025. Au menu des échanges, le développement du marché financier avec en fond de toile, l’actionnariat populaire.
En effet, les experts sont venus d’Afrique et d’ailleurs. Pour cerner les contours d’un secteur financier très peu ou mal connu des populations. Du moins, qui devrait intéresser les porteurs de projets. Et ceux qui ont de l’argent, mais ont des soucis d’en placer pour maximiser les revenus. Un rendez-vous qui a marqué la troisième édition de la Capital Market Award.
En fait, il s’agit des récompenses aux acteurs économiques et financiers de la zone Cemac. Projet porté par le journal « La Lettre de la Bourse » dirigé par le Camerounais Salomon Douala Epalè.
C’est ainsi que, prenant la parole pour la circonstance. La présidente de la commission du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), a mis un point d’honneur. Sur l’actionnariat populaire en Afrique centrale. Elle a cerné les contours. Elle a parlé des enjeux et a parlés des défis du marché de la finance.
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Renforcer l’implication des citoyens
Ainsi donc, l’actionnariat populaire a une définition précise. C’est « une stratégie visant à encourager une large partie de la population à acquérir des parts. Ou des actions dans les entreprises, des institutions ou des projets économiques. Ce concept repose sur l’idée de démocratiser la propriété des entreprises. Et de permettre à un grand nombre de citoyens. De participer directement à la vie économique et financière », a expliqué Jacqueline Adiaba Nkembe.
Aussi, elle pense qu’il faut démocratiser dans un premier temps. « Démocratiser l’économie de manière à permettre à un maximum de personnes. Même avec des revenus modestes de devenir actionnaires des entreprises ».
Et dans un second temps, «renforcer l’implication des citoyens. C’est-à-dire, encourager les citoyens à s’intéresser à la gestion. Et aux performances des entreprises. Et partant de là, réduire des inégalités économiques. En partageant les profits des entreprises à travers une participation large », soutient fermement la présidente de la Cosumaf.
Une opportunité unique
Ainsi expliqué, l’actionnariat populaire va nous permettre d’atteindre en même temps plusieurs objectifs. Les experts disent que cela peut être d’ordre politique ou financier. Pour Adiaba Nkembe, il faut faire « participer la population à des opérations de privatisation pour favoriser son adhésion ». Et cela « représente une opportunité unique. Pour renforcer la participation de la population au capital dans le développement économique », dit-elle.
L’inclusion financière
Enfin, il s’agit de l’inclusion financière. Toute chose qui va permettre à un plus grand nombre de personnes de devenir des actionnaires. Et cela va favoriser « une meilleure répartition des richesses ». La pratique de l’actionnariat populaire peut être élargie dans les entreprises.
Dès lors qu’il permet «d’offrir aux employés des actions dans leur propre entreprise. Souvent à des conditions avantageuses » nous fait comprendre Jacqueline Adiaba Nkembe. Facile donc de retenir. Avec la présidente de la Cosumaf qu’avec « la participation de plus de personnes. Cela peut faire bénéficier des dividendes et créer des plus-values ». Et pour bien comprendre, « il y a la stimulation de l’économie locale », nous a-t-elle réitéré.

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