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Brûlés vifs à Souledé-Roua : Un appel est lancé à Paul Biya

Par rapport aux chercheurs brulés vifs à Souledé-Roua, le ministre de la recherche scientifique a récemment en appelé à Paul Biya. Le but est de rendre  justice à leurs assassinat.  

Le Ministre de la Recherche Scientifique, Dr. Tchuinte Madeleine a annoncé avec une profonde consternation la perte de trois compatriotes. Ceci s’est fait dans un récent communiqué, dans lequel elle en appelle au président de la République pour que justice soit faite. Car ces derniers ont été victimes d’une  »agression barbare, d’un lynchage et d’un brûlage en public par une foule en colère ».

La scène s’est déroulée le 02 mars 2025 à Soulede-Roua (région de l’Extrême Nord). Et ces victimes ont été identifiées comme étant Mounsi Frederic, chercheur travaillant au sein du centre de Recherches géologiques et minières (Crgm) de Garoua ; Dr. Bello Bienvenue, enseignant vacataire de Géologie structurale dans les universités de Garoua et de Ngaoundéré; Et Oumarou Kabalay , prince de Meri, guide et transporteur à moto des deux chercheurs.

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Selon le ministre, ces personnes aujourd’hui décédées s’étaient rendues dans la localité Soulede-Roua pour mener une mission de recherche. Ces recherches importantes visaient à résoudre le problème d’accès à l’eau potable pour les populations des Monts Mandara.

De ce fait, ils étaient sans danger et ne portaient ni armes ni objets tranchants. Malgré les preuves présentées (pièces d’identité et l’ordre de mission délivré), ces derniers n’ont pu échapper à leurs assassins.

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Confondue à Boko Haram

Après cette tragédie, le préfet du Mayo Tsanaga avait informé le gouverneur de la région de cette situation. Ainsi, dans sa note, l’autorité avait expliqué les raisons de cette récente furie des populations face aux chercheurs. Il avait dit qu’en effet les populations avaient fini par développer une extrême méfiance envers les étrangers. Et ceci à force de subir les attaques perpétrées de Boko Haram.

Et en effet, le département du Mayo-Tsanaga est l’un des plus touchés par les exactions des djihadistes de Boko Haram. Ainsi, toute personne étrangère arrivant dans ces villages est souvent confondue aux membres de Boko Haram. C’est ainsi que pour le cas des chercheurs, les habitants se sont précipités sur eux. Et sans prendre des précautions nécessaires à leurs arrivées, ils les ont tués.

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