top-news-1350×250-leaderboard-1

8 Mars: Immersion au cœur du quotidien de ces braves dames qui brisent les barrières

“Quoi qu’elle fasse, la femme doit le faire deux fois mieux que l’homme pour qu’on en pense autant de bien. Heureusement, ce n’est pas difficile”. Par ces mots, la Canadienne Charlotte Whitton mettait en avant l’incroyable habileté des femmes à exceller dans tous les domaines. Aujourd’hui, en effet, elles s’imposent petit à petit dans certains environnements auparavant exclusivement dévolus aux hommes. En cette journée spéciale du 8 mars, Seneweb s’est intéressé à quelques femmes qui brisent les codes. 

 
Ndeye Coumba Mboup, mécanicienne et cheffe de garage
 
Une femme mécanicienne, ça ne court pas les rues. Pourtant, Ndeye Coumba Mboup a brisé tous les codes pour s’imposer dans un milieu très masculin. “Au début, les gens me regardaient de travers, mais de nos jours, les choses ont beaucoup évolué”, se remémore-t-elle lors d’une interview avec Le360. Mecanicienne depuis 1993, elle est aujourd’hui cheffe de garage. Mieux, Ndèye Fatou Mboup est devenue formatrice et a eu sous sa houlette plusieurs mécaniciens. 
 

Awa Diallo, conductrice de camion de déchets solides
 
C’est la seule femme conductrice de camion de déchets solides (poids lourd) au Sénégal. Malgré cette particularité, Awa Diallo ne se laisse pas intimider, malgré une agression subie au volant de son camion. Elle est l’incarnation de la résilience et de la détermination. Awa est également une collègue modèle, n’hésitant jamais à mettre la main dans les déchets pour aider ses compères. « Parfois, s’il y a des imprévus ou des débordements, je mets la main à la pâte », expliquait -elle à Seneweb.

<div

 

</div

 

Fatou Sow Kane, Directrice générale Expresso
 
Des femmes dans le secteur des télécommunications, il y en a beaucoup. Mais sur les postes à responsabilité au sommet de l’échelle, il y en a très peu. Un plafond de verre que Fatou Sow Kane a brisé en devenant Directrice générale de Expresso, le 13 décembre 2022. Un choix tout sauf anodin, car Fatou Sow Kane comptabilise 22 années d’expérience dans les télécommunications, dont 14 ans au sein de Expresso Sénégal. Elle a gravi les échelons, années après années, pour devenir, aujourd’hui, la seule femme à diriger un opérateur téléphonique au Sénégal. 

Ndeye Ndiaye Tyson, membre du CNG
 
Dans le sport le plus masculin au Sénégal, Ndeye Ndiaye Tyson a brisé tous les codes. En 2003, elle devenait la première femme promotrice d’un combat de lutte. Aujourd’hui, elle n’organise plus de combats, mais ne reste jamais loin de son sport favori. Elle est membre éminent du CNG, où toutes les décisions se référant à la lutte sont prises. 

Isabelle Sambou, neuf fois championne d’Afrique de lutte
 
Méconnue du grand public sénégalais, Isabelle Sambou est une véritable légende vivante en Casamance, rare région où les femmes pratiquent la lutte. Elle est 9 fois championne d’Afrique de lutte (la lutte grecque, différente de la lutte sénégalaise). Elle a également représenté le Sénégal deux fois aux jeux olympiques, passant tout près de décrocher une médaille. Malgré les stéréotypes, elle a consacré toute sa vie à son sport. Aujourd’hui retraitée, elle est formatrice pour préparer la nouvelle génération de lutteuse sénégalaise. 

Dieynaba Sidibé “Zeinixx”, graffeuse
 
Sa mère voulait qu’elle devienne médecin, Dieynaba, elle, a souhaité prendre un tout autre chemin pour promouvoir les droits des femmes. Dieynaba Sidibé devient ainsi Zeinixx et rejoint le street art. Grande amatrice de peinture, elle transmet ses émotions sur les murs de Dakar et devient l’une des pionnières du graffiti sénégalais. Campagne de la Lisca contre le cancer du Sein, journée d’activisme de l’ONU contre les violences basées sur le genre ou festivals internationaux de graffiti, Zeinixx utilise son art pour militer pour la gent féminine. 

Fatoumata Soumaré, maçon
 
Elle est le symbole de la femme battante. Jeune maman et diplômée en dessin bâtiment à Bakel, Fatoumata Soumaré est également maçon. Ce métier, qui demande souvent des efforts physiques, est loin de lui faire peur. Sur ses chantiers, Fatoumata fait tout ce que les hommes font. Elle manie délicatement pelles, truelles et taloches. “Les gens me posent souvent des questions mais je réponds toujours que oui, je suis femme et maçon. J’aime ce travail”, dit-elle fièrement lors d’un reportage de “Tekki Fi”. 

Cet article 8 Mars: Immersion au cœur du quotidien de ces braves dames qui brisent les barrières est apparu en premier sur KEWOULO.

Crédito: Link de origem

Leave A Reply

Your email address will not be published.