À un mois de l’élection présidentielle prévue le 12 avril prochain, des acteurs politiques saisissent la Cour constitutionnelle à l’effet de demander le report du scrutin.
Un groupe d’au moins quatre acteurs politiques gabonais a saisi la Cour constitutionnelle d’une requête le 06 mars 2025. Il est constitué autour de « l’initiative des élections post-Transition pacifiques, démocratiques, inclusives, libres et transparentes ». Comme annoncé le 1er mars dernier par ses partisans, il demande en substance l’annulation du fichier électoral sur la base duquel le corps électoral est convoqué.
Les membres du groupe ont une autre prétention face à la Cour. C’est celle de reporter le scrutin du 12 avril. Ils font valoir l’argument d’un fichier électoral invalide pouvant favoriser les fraudes électorales. Et pour la constitution d’un fichier électoral consensuel, ces acteurs trouvent nécessaire le report de l’élection présidentielle.
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Mais, leur initiative ne suspend pas l’évolution du processus électoral. Le dépôt de candidatures ouvert le 27 février dernier se poursuit. Au moins 30 candidats ont déjà déposé leurs dossiers de candidature dont trois femmes et 27 hommes. Le calendrier du processus électoral prévoit la clôture de la réception des dossiers le 08 mars 2025. Tandis que l’opération se poursuit, plusieurs candidats ont effectué des visites médicales et des tests de langue le 06 mars.
Ils sont contraints de présenter un document justifiant un état de santé compatible avec les fonctions de président de la République. De même, les candidats doivent démontrer qu’ils maîtrisent au moins l’une des langues nationales. C’est ainsi que devant la commission chargée de l’évaluation de cet aspect, Brice Clotaire Oligui Nguema et plusieurs autres candidats ont présenté des grandes lignes de leurs projets en langues nationales.
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