DIG / L’enquête en cours contre Mahamadou Bonkoungou, PDG du groupe EBOMAF, et la possible émission d’un mandat d’arrêt international pourraient avoir des répercussions sur plusieurs pays, dont le Gabon, où l’entreprise est active dans les infrastructures.
En effet, de récentes révélations issues d’un rapport de la Cour des Comptes du Sénégal, ont mis à jour de graves irrégularités financières impliquant ses banques, International Business (IB) Bank T et International Business (IB) Bank B. Ces décisions pourraient déboucher sur l’émission d’un mandat d’arrêt international.
Acteur majeur du BTP en Afrique, le Groupe est engagé dans plusieurs projets routiers et de génie civil au Gabon. Si la situation se détériore, des retards ou des interruptions de chantiers pourraient survenir, impactant des projets routiers stratégiques.
De plus, l’incertitude autour d’EBOMAF pourrait pousser le gouvernement gabonais à réévaluer ses engagements avec l’entreprise pour anticiper d’éventuelles complications juridiques et financières.
Face à ce contexte, l’État pourrait devoir explorer de nouvelles alternatives pour garantir la continuité des projets d’infrastructures et éviter toute perturbation majeure.
Selon les informations relayées par plusieurs sources médiatiques sénégalaises, d’importantes transactions suspectes ont été effectuées dans des conditions opaques, sans traçabilité sur la nature et la destination des fonds.
Le rapport de la Cour des Comptes sénégalaise dénonce notamment, la contractualisation d’une dette publique sans respect des procédures, le non-versement des recettes au Trésor public et un remboursement d’emprunt de plus de 80 milliards FCfa non comptabilisé dans les registres de l’État.
Un autre point de discorde reposerait sur l’émission d’un emprunt obligataire de 200 milliards FCfa en mars 2023, qui aurait permis à IB Bank T et IB Bank B de souscrire pour des créances initialement conclues dans des conditions jugées non transparentes.
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