Agression : L’indignation de la diaspora camerounaise

Le Haut conseil des Camerounais de l’étranger condamne des actes violents contre le ministre de la Jeunesse en Belgique.

La vidéo continue de faire les vagues. Sur les réseaux sociaux on y voit certains jeunes de la diaspora en train d’agresser la délégation camerounaise. Conduite par le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique lors d’une séance de travail. Du coup les condamnations de ces actes d’une autre époque ne se sont pas fait attendre.

Le Haut Conseil des Camerounais de l’Extérieur (HCCE) condamne. Avec la plus grande fermeté les actes de violence perpétrés vendredi 28 février 2025. Entre une délégation conduite par le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique (Minjec). Et les jeunes de la Diaspora Camerounaise en Belgique.

« Ces actes sont orchestrés par une minorité de fauteurs de troubles. Qui ne reflètent en rien les aspirations et les préoccupations générales de la Diaspora Camerounaise », dénonce le Hcce. Pour qui, les images relayées ne sont que de la propagande manipulée par des marginaux en quête de visibilité. Pour, croit le Hcce, imposer un agenda idéologique éloigné des véritables enjeux de notre Communauté.

Violence gratuite

Selon le HCCE, la réalité est en effet toute autre. « Les relations entre la Diaspora et le Cameroun, il faut bien le dire, progressent de manière constructive. Et doivent être renforcées et accélérées dans un cadre apaisé et respectueux », se convainc le HCCE.

Qui rappelle que la violence gratuite n’a pas sa place dans cet écosystème de dialogue et de coopération win-win; « « win » pour le Cameroun et « win » pour les enfants du Cameroun vivant à l’extérieur du triangle national ».

« Ce sont par des comportements dignes. Par la concertation et par l’engagement responsable. Et déterminé que les doléances légitimes de la Diaspora pourront être entendues et prises en compte par les autorités camerounaises », pense le Hcce.

Lequel appelle ainsi l’ensemble des membres de la Diaspora à la lucidité. Et à la responsabilité. Afin de garantir que les grandes doléances de notre communauté trouvent des interlocuteurs bienveillants et compétents au Cameroun.

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