United Club : le gardien de but porte plainte contre son président

Dans cette plainte partagée sur la toile, Eric Parfait Djomeni accuse Valentine Nkwain d’arrestation, de séquestration et de torture .

Le club United fait l’objet de controverses depuis plusieurs heures. En particulier sur la toile. Dans les réseaux sociaux, on voit en circulation une plainte du gardien du club Eric Parfait Djomeni, contre son promoteur Valentine Nkwain. Le gardien accuse le président d’United Club d’arrestation, de séquestration et de tortures à son égard.

La note a aussi expliqué que Parfait Djomeni a subi ces traitements pour une cause. Notamment, qu’il aurait prétendument « orchestré des défaites » de leur club « pour des fins purement lucratives ». Conséquence : le club est en chute, ce que le promoteur n’arrive pas à accepter. Par ailleurs, la note de la plainte du portier intervient au lendemain des mêmes accusations qu’a aussi faites sa maman.

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« Mon fils… retenu comme un prisonnier »

Avant l’avènement de cette plainte qui circule, la maman d’Eric Parfait Djomeni était inconsolable au micro d’Equinoxe. Celle-ci se lamentait sur le fait que son fils subissait apparemment des tortures de son club. Et qu’elle l’a su quand elle prenait des nouvelles de lui par téléphone.

« Il m’a dit qu’on l’a frappé en lui demandant d’accepter qu’il a vendu des matchs. Je n’arrive pas à parler avec mon fils, je ne sais pas où il est. Je viens de Douala et je veux seulement le voir… Jusqu’à présent, je ne sais pas pourquoi mon fils est retenu ici… « Il est retenu comme un prisonnier », a-t-elle dit.

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Suite à cela, Oppo (United Club) a réagi dans un communiqué daté du 25 février 2025. Dans son intervention, le club a nié tous ses propos qui, selon lui, sont « faux » et visent à nuire à sa réputation. Après quoi, le joueur en question est lui-même également intervenu en disant :

« On s’entraîne normalement. Il n’y a pas de problème. Tout ce qui s’est dit sur les réseaux n’était pas vrai. J’ai eu à recevoir ma mère hier. Tout le monde peut venir me voir. Je ne suis pas séquestré. »

Notons que ces propos de Parfait Djomeni ont précédé sa plainte. Ce qui prête à confusion dans cette affaire.

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