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La descente du chef de l’Etat à Plaine-Orety a rassuré les déguerpis

Libreville, Mercredi 18 Juin 2025 (Infos Gabon) – Grâce à son approche alliant consultations directes, écoute, dialogue, concertation, le père de la Nation a franchi un pas majeur vers une gestion apaisée de cette affaire qui a secoué la République.

La nuit de dimanche 15 au lundi 16 juin aura été une nuit pas comme les autres pour les déguerpis de Plaine-Orety qui ont reçu la visite surprise du chef de l’Etat Brice Clotraire Oligui Nguema. Une vraie étincelle dans leur ciel assombri comme lors du passage des rois mages à l’étable du Christ naissant.

Selon des sources concordantes, cette visite inattendue et exceptionnelle s’est effectuée dans le créneau horaire entre 1h et 3h00 du matin. Une heure choisie sans nul doute pour bénéficier de la tranquillité nécessaire afin d’appréhender au mieux la situation dans sa délicatesse.

Dans un dispositif léger et quasi discret, le chef de l’Etat a subitement débarqué sur le site vraisemblablement dans l’objectif de toucher du doigt la présence effective ou non des déguerpis sur le site, dans l’affirmative de vérifier leurs conditions de vie précaires ainsi que de recueillir de nombreux témoignages à la source sans filtre.

Histoire de s’imprégner de la réalité et des contours exacts entourant ce dossier qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Le Chef de l’Etat à l’écoute des déguerpis de Plaine-Orety

A ce stade, le moins que l’on puisse dire est que le chef de l’Etat a franchi un pas décisif dans la compréhension de cette affaire aux contours brumeux.

Pour peu, il est reparti édifié et pourrait se dire : « Veni, vidi, intellexi » pour dire : « Je suis venu, j’ai vu, j’ai compris ». Ce qui lui donne la latitude de prendre les décisions idoines pour résorber ce qui visiblement risquerait d’entacher son capital confiance auprès des populations durant son premier mandat « ô combien stratégique pour la suite » si l’on n’y prend garde.

En homme d’écoute et de dialogue, la méthode du chef de l’Etat a été la consultation directe et sans détour. Arpentant différents points de regroupements des déguerpis agglutinés autour du feu, il les a vus. Il les a même touchés, il a posé des questions, il a écouté des explications.

Quand cela était nécessaire, il ne s’est pas empêché de rebondir avec à propos par des répliques visant à éclaircir toute zone d’ombre, histoire d’avoir le cœur net.

A certains endroits, en bon père de famille il n’a pas hésité à s’installer sur un siège de fortune, tenez-vous bien autour du feu. Chez les Bantu, la symbolique ne manque pas de charge significative et émotionnelle.

Anciens, adultes, jeunes, hommes et femmes se sont vus si pas salués par le chef de l’Etat, à tout le moins la prise de parole leur a été accordée. En père de la Nation, Brice Clotaire Oligui Nguema ne s’est privé de rien pour rassurer ses compatriotes.

Pour marquer sa proximité avec son peuple qu’il a solennellement juré de protéger lors de son investiture au Stade d’Amitié d’Agondjé en qualité de chef de l’Etat le 03 mai dernier, on l’a vu porter un bébé par ci, consoler des mamans par-là, se faire accompagner de quelques jeunes plus loin, se parler les yeux dans les yeux avec les anciens.

Une bonne frange des déguerpis touchés par les récentes démolitions dans l’espace situé derrière Mbolo jusqu’à hauteur de l’Ambassade de la Russie, en passant par derrière l’Assemblée nationale, les ambassades de la Chine et du Liban ont vu de leurs propres yeux et touchés le chef de l’Etat.

Pour sûr l’initiative du chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, face à ce dossier pour le moins brûlant reste une étape majeure de franchie. Reste alors les attendus pour une suite heureuse.

Certes, le relogement des déguerpis s’impose sans aucun doute comme une urgence vitale. Mais, il n’en demeure pas moins vrai qu’à l’avenir il faudrait s’inscrire dans une approche préventive alliant planification et progrès durables.

Cela permettrait à l’Etat de rester logique dans sa démarche visant l’inclusivité en évitant des interrogations. Par exemple, pourquoi l’Etat qui octroie la bourse aux élèves et étudiants avec pour objectif d’offrir un avenir meilleur à tous sans distinction, le même l’Etat peut-il encore créer des conditions qui peuvent les livrer à l’échec ou à la délinquance, parce que traumatisés par un déguerpissement ?

L’on entend parler d’un site de relogement de 75 ha à Bikele avec les premiers logements disponibles dans deux mois, ainsi que d’autres sites à Libreville et à Akanda. C’est bien ! Mais il ne serait pas sans intérêt de signaler que pour ce faire, la mise en œuvre de ce projet exige une communication cohérente, calibrée et limpide, comme cela s’est passé dans la gestion de la transition dont les résultats ont été appréciés par tous les observateurs.

Sans oublier au demeurant d’établir les responsabilités dans la chaine par rapport aux zones d’ombres et aux coins de voile levés. Le tout dans un ordre de priorité à établir selon la matrice d’Eisenhower : important et urgent, important mais pas urgent, urgent mais pas important, ni urgent ni important, propriétaires et locataires, ainsi de suite.

FIN/INFOSGABON/SM/2025

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