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Quand la Françafrique prend peur

Monsieur Bourgi, vous dites avoir « peur pour l’avenir du Sénégal ». Permettez-nous de penser que votre peur n’est pas celle d’un citoyen inquiet pour une nation, mais plutôt celle d’un homme qui voit s’éloigner l’époque bénie des arrangements obscurs, des valises diplomatiques et des influences souterraines.

Votre lettre dégouline d’une nostalgie à peine dissimulée pour un système que le peuple sénégalais a clairement rejeté dans les urnes. Vous parlez de « gouvernance hésitante » après seulement quelques mois de transition assumée, alors que vous êtes resté silencieux face aux dérives autoritaires de régimes précédents. Curieuse conception de l’équité.

Quant à l’économie, vacillante dites-vous ? Elle l’était bien avant. Ce que le nouveau pouvoir tente, c’est de remettre la nation debout, de rompre avec une dépendance structurelle imposée par ceux qui, comme vous, ont toujours préféré un Sénégal docile à un Sénégal debout.

Et pour la justice que vous accusez d’être instrumentalisée : est-ce la justice qui traque les corrupteurs, ou bien ceux qui redoutent de ne plus pouvoir les manipuler ? Ce n’est pas la justice qui est en procès, Monsieur Bourgi. C’est une époque. Et elle touche à sa fin.

Votre inquiétude n’est pas celle du peuple sénégalais. Elle est celle des réseaux qui, voyant le vent tourner, cherchent à semer le doute. Mais soyez rassuré : le Sénégal avance, debout, souverain et conscient.

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