Lendemain de la fête de tabaski : Moment de partage, de solidarité et de courtoisie entre fidèles

Niamey, 07 juin (ANP)-le lendemain de la fête de tabaski est une journée spéciale  de partage, de solidarité et de courtoisie entre les fidèles musulmans au Niger. 

Un peu partout dans les rues de la capitale, les enfants, et même les adultes, circulent avec de la viande, le plus souvent grillée, et font du porte à porte pour le partage sous ordre de la famille et des aînés.

Selon Abdoulaye Soumaila Maiga, prédicateur,  »le lendemain de la fête de tabaski, c’est un jour spécial au cours de laquelle les fidèles musulmans partagent la viande avec ceux qui n’ont pas eu les moyens pour faire le sacrifice’’.

Le verset 37 de la sourate AL-HAJJ(le pèlerinage) indique que « ce n’est pas la chair ou le sang des sacrifices qui atteint Dieu, mais la piété» rappelle le prédicateur pour qui  »pour bénéficier des  avantages qui leur ont été accordés et pour invoquer le nom d’allah au jour fixé, sur la bête qui lui a attribuée ». 

«Mangez-en vous-mêmes et faites-en manger ceux qui sont dans besoin, les misérables» conseille la sourate AL-HAJJ le verset (28)

Abdoulaye soumaila Maiga a expliqué que  le jour, la viande , selon les enseignements du prophète (P.S.W), doit être partagée en trois parts, dont la première distribuée comme aumône à ceux qui n’ont pas les moyens, la seconde part est réservée pour la consommation de la famille et la dernière part est partagée au voisinage immédiat.

‘’Mon père m’a envoyé pour partager la viande chez nos voisins  ’’ a déclaré Anass Moctar un jeune rencontré au quartier Bassora  pour qui cette pratique est devenue une habitude et s’est dit  »très heureux ». 

‘’Il m’arrive d’aller même chez mes oncles et tantes qui ne sont pas dans le même quartier pour amener la viande, surtout que je suis le plus jeune parmi mes frères et sœurs ’’ a-t-il poursuivi.

Quant au vieux Moussa Hamidou, qui a du mal à prendre en charge sa famille, et de quoi s’offrir une bête pour la fête de tabaski, et père de quatre d’enfants,  »cette année je n’ai pas eu les moyens pour acheter une bête, mais grâce à la générosité de mes frères et sœurs  musulmans, j’arrive à avoir une grande quantité de viande pour ma famille ‘’.a-t-il fait savoir. 

NAK/AS/ANP 031 juin 2025