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L’AES bâtit un front sanitaire : une alliance vitale pour le Sahel

Niamey, creuset d’une santé solidaire : les ministres de l’AES unissent leurs forces 

Hier, le 4 juin 2025, sous le soleil ardent de Niamey, l’histoire sanitaire du Sahel a pris un tournant décisif. Le Général d’armée Abdourahamane Tiani, président du Niger, a accueilli un sommet inédit réunissant les ministres de la Santé du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Kargougou Robert Jean Claude LucienMédecin-Colonel Assa Badiallo Touré et Médecin-Colonel-Major Garba Hakimi se sont donné rendez-vous dans un but commun : forger une alliance sanitaire robuste au sein de la Confédération des États du Sahel (AES). Cette rencontre, point culminant d’une session ministérielle fructueuse initiée par des travaux d’experts dès le 2 juin, marque une étape cruciale vers l’autonomisation des politiques de santé de ces trois nations.

Urgence au Sahel : La Confédération des États du Sahel  riposte face aux pandémies

Au-delà des simples échanges diplomatiques, les discussions au palais présidentiel ont révélé une ambition partagée face à une réalité implacable. En effet, le Sahel est un foyer constant de crises épidémiologiques, la dengue et le paludisme frappant avec une régularité alarmante. Dès lors, l’AES se positionne comme un bouclier de solidarité nouvelle. Depuis leur retrait de la CEDEAO en janvier 2025, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, unis par la Charte de Liptako-Gourma, réécrivent ensemble leur destin. La santé, souvent reléguée au second plan dans les agendas régionaux, est désormais érigée en symbole de souveraineté. « Nous tissons une toile sanitaire commune », a affirmé une source proche des discussions, soulignant une stratégie concertée pour la surveillance des épidémies, l’accès aux vaccins et la mutualisation des ressources médicales.

Défis immenses, solutions audacieuses : L’AES innove pour ses populations !

Le Sahel, où 72 millions d’âmes luttent contre de multiples fléaux – l’insécurité alimentaire touchant 8 % de la population en 2025, les conflits armés et les déplacements massifs – exigent une résilience sanitaire à toute épreuve. Ainsi, les ministres ont esquissé des projets ambitieux : une plateforme régionale de veille épidémiologique pour anticiper les flambées de maladies, des campagnes de vaccination synchronisées pour contrer des pathologies comme la rougeole, et un partage d’expertises pour pallier la pénurie chronique de personnel médical. Par ailleurs, ces initiatives, validées par les chefs d’État lors du sommet de Niamey en juillet 2024, s’inscrivent dans une vision d’intégration plus large, où la santé devient un véritable levier de cohésion.

L’AES prend les rênes de sa santé : cap sur la souveraineté !

L’audience, qui s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères Bakary Yaou Sangaré, a clairement réaffirmé l’engagement des leaders de l’AES à soutenir cette dynamique. « Nos peuples méritent des soins accessibles et dignes », aurait déclaré le Général Tiani, saluant la détermination des ministres à faire de l’AES un modèle d’autonomie. De plus, ce projet s’inscrit dans un contexte dans lequel les trois nations, désormais affranchies des cadres traditionnels comme l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé, revendiquent une gouvernance souveraine. En conséquence, la création d’une Confédération des Organisations de Santé, évoquée lors des travaux préparatoires, pourrait devenir un outil essentiel pour coordonner les politiques sanitaires et attirer des partenaires internationaux de poids, tels que la Russie ou la Chine, déjà très actifs dans la région.

Un nouveau souffle pour le Sahel : L’espoir d’un avenir plus sain !

En somme, cette rencontre, bien au-delà de son caractère protocolaire, porte une promesse audacieuse : celle d’un Sahel dans lequel la santé n’est plus un privilège, mais un droit inaliénable pour tous. Alors que les drapeaux de l’AES flottent fièrement dans les rues de Niamey, les ministres ont quitté le palais avec une feuille de route claire : rendre compte des progrès, ajuster les stratégies et, surtout, bâtir un avenir plus sain. Dans une région où chaque crise sanitaire peut ébranler des équilibres déjà précaires, cette alliance historique scelle un pacte d’espoir, porté par une ambition aussi audacieuse qu’essentielle : faire du Sahel un véritable havre de résilience pour ses peuples.


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