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le Président engage une réforme politique de fond

C’est dans une atmosphère solennelle et studieuse que le Président de la République s’est exprimé ce mercredi, à l’issue de plusieurs heures d’interventions émanant des représentants des institutions, partis politiques, organisations de la société civile, syndicats et forces sociales. Ce moment fort du Dialogue national sur le système politique a été marqué par un appel pressant à la responsabilité collective et à une refonte en profondeur des règles du jeu démocratique.

Visiblement attentif, le Chef de l’État a suivi sans interruption l’ensemble des contributions. Ce n’est qu’après avoir entendu les différentes parties prenantes qu’il a pris la parole, illustrant ainsi un esprit d’ouverture et de concertation.

« Ce dialogue est l’expression vivante de notre culture politique fondée sur l’écoute, la pondération et la construction collective », a-t-il affirmé.

Anticiper plutôt que réagir : une réforme en temps de paix

Le Président a insisté sur le caractère inédit de ce dialogue national, qui ne répond à aucune crise politique immédiate. Une initiative rare, portée par une volonté d’anticiper les défis à venir.

« Ce dialogue ne répond pas à une urgence. Il est l’occasion d’écrire ensemble une nouvelle page de notre histoire institutionnelle, dans la sérénité. »

Ce choix traduit une ambition claire : refonder durablement les institutions sur la base d’un large consensus national.

Une démocratie confrontée à ses paradoxes

Dans un passage particulièrement marquant, le Président a dénoncé la prolifération anarchique des partis politiques. Sur les 386 formations recensées, seules 14 seraient réellement en conformité avec la législation.

« Ce constat est alarmant. Il est temps de remettre de l’ordre, de rationaliser l’espace politique et de restaurer la crédibilité des acteurs du jeu démocratique. »

Une déclaration qui annonce une réforme rigoureuse de l’organisation partisane et du financement public des partis.

Une feuille de route pour refonder le système

Le Président a dévoilé un programme ambitieux de réformes institutionnelles, parmi lesquelles :

  • La création d’une Commission électorale nationale indépendante (CENI) ;
  • La rationalisation du calendrier électoral pour éviter les chevauchements ;
  • Un accès transparent au fichier électoral ;
  • La dématérialisation des processus électoraux ;
  • La reconnaissance légale du statut de l’opposition ;
  • L’inscription automatique des primo-votants ;
  • Une réforme du système de parrainage.

Ces mesures devront être adoptées dans un climat de dialogue sincère, à l’abri de toute pression électorale.

Une dynamique participative : plus de 13 000 propositions citoyennes

La plateforme Jubbanti, lancée début mai, a déjà permis à plus de 13 000 citoyens de soumettre leurs propositions, preuve d’un engagement populaire grandissant dans la construction de l’avenir démocratique du pays.

« Le peuple sénégalais vous observe », a prévenu le Chef de l’État, exhortant les acteurs à faire preuve de responsabilité.

Un facilitateur consensuel pour une mission délicate

Le Président a enfin salué l’engagement du Dr Cheikh Gueye, nommé facilitateur général du dialogue, dont l’intégrité et la neutralité sont perçues comme des gages de crédibilité. Il a également remercié l’ensemble des participants pour leur esprit républicain

 

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