Le Président de la République et le Président de l’Assemblée nationale devraient, à leur tour, lui emboîter le pas, s’ils ne l’ont déjà fait. Au-delà de la portée symbolique, ce geste interroge la posture de nos dirigeants face aux avantages liés à leurs fonctions : salaires, traitements, émoluments, véhicules de service. L’action politique, dans son essence, devrait être un sacerdoce, non une sinécure.
Dans un contexte que l’on pourrait qualifier de “quatrième sous-sol”, une certaine austérité au sommet de l’État devrait s’imposer comme un impératif. Elle pourrait même être formalisée dans un « pacte administratif », pour reprendre une expression désormais en vogue.
Le député GMS, pour sa part, cumule deux mandats électifs : l’un au parlement national, l’autre à celui de la CEDEAO. Paradoxalement, lui qui n’hésite pas à commenter certains détails jugés anecdotiques — tels qu’une machine à café ou le salon d’un ministre — perçoit simultanément deux salaires. Une situation qui interroge. Pourquoi briguer un nouveau mandat dans ces conditions ?
Monsieur le député, prenez exemple sur votre leader, le Premier ministre, en renonçant à l’un de vos salaires. Ce serait, en effet, un véritable acte de rupture.
Mr Doyen Wade Magued
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